Chez VW on ne pense pas à l’avenir, on y rêve. Sans pour autant oublier l’air du temps, un air tellement vicié que les mots écologie et développement durable peuplent la bouche de tous les bien-pensants. Alors, à l’occasion du salon de Los Angeles, le bureau de design américain de VW nous livre un concept vraiment futuriste et onirique (ce qui nous change des mièvreries genre Renault Koleos), le Nanospyder.
En réponse à un concours où le but est de « montrer ce que la Californie produit de meilleur sans nuire à l’environnement », les 3 designers américains auteurs de cette araignée motorisée, Patrick Faulwetter, Daniel Simon et Ian Hilton nous livrent une compil de toutes les technologies vertes à la mode. Pile à combustible, et panneaux solaires pour alimenter les moteurs électriques montés dans les roues. Et les nanotechnologies me direz-vous? Elles sont dans la « carrosserie » de ce spider. En effet, elle se compose de milliards de micro-unités programmables, qui peuvent se durcir ou s’assouplir en fonction des situations, pour par exemple amortir un choc. Le tout est recouvert de matériaux organiques, dont certains peuvent se gonfler en cas de collision. En outre, ils génèrent un léger courant électrique, histoire d’alimenter un peu plus les moteurs situés dans les moyeux de roues.
En revanche, les designers n’ont pas pensé à dessiner un super nano-mécanicien charger de réparer tout cet attirail si jamais un nano-incivique venait à le rayer à l’aide d’une nano-clé repliable, 100% recyclable et très pointue.