Essai Range Rover TDV8: Qualité Perçue

Voici venue la difficile épreuve de jugement de la qualité perçue. Si l’exercice est assez facile sur une voiture d’entrée de gamme, comme lors de l’essai de la Caliber, cette évaluation est moins évidente sur une voiture au top niveau, comme la Range Rover Vogue. Les matériaux sont déjà nobles à l’origine et les concepteurs ne cherchent pas à embellir du basique, mais passent tout de suite aux superlatifs. Vendue à plus de 100.000 EURO, la Range Rover en présente tout un éventail.

Si l’on peut critiquer le jonc sur les sièges, qui leur donne un look rétro et limite ringuard, leur exécution est d’excellente facture. Le cuir choisi est bien tendu et ne présente ni marquage, ni plis. Le volant est gainé d’un cuir un peu plus sobre, mais dispose de l’option chauffage, bien pratique lorsque vous sortez du café Stübli en plein hiver.

La banquette arrière suit dans sa qualité les sièges avant. Malgré un défaut d’alignement entre les coussins 1/3 et 2/3, il n’y a rien à redire sur leur qualité et leur confort. La oû Land Rover pourrait faire un effort lors d’un prochain restyling est la cinématique de basculement. En effet, il subsite une marche d’escalier d’environ 120 mm, une fois les dossiers rabbatus. Un plancher plat serait bienvenu ici!

A part cela et la présence un peu trop évidente de vrai faux bois, on lui trouve pas de défauts majeurs. Une console centrale et de généreuses boites à gant dans le tableau de bord complètent cet intérieur cossu. C’est du classique haut de gamme, comme il se doit.

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