Après ce tour du propriétaire, passons au choses sérieuses. Notre essai du Range Rover nous mêne par l’A4 jusqu’en Champagne, oû nous visiterons les vestiges du Circuit de Reims, avant de revenir en soirée sur Paris et son lot d’embouteillages. Ce programme permet de parcourrir plus de 300 km variés, histoire de bien se rendre compte du comportement de ce nouveau V8. Dès la mise en route, celui-ci martèle bien comme… un diesel. Cette coulisse sonore agricole s’estompe heureusement, une fois que le moteur atteint sa température normale de fonctionnement.
La boite automatique 6 vitesses se marie bien au caractère coupleux d’un V8, qui aime grimper dans les tours. Ceci donne une sympathique impression d’être aux commandes d’une turbine. Les accélérations sont franches, sans donner d’accoups secs, et l’on atteint aisément les limitations de vitesse, peu importe la situation. Le zéro à 100 km/h est abbattu en environ 10 secondes, selon notre chrono manuel. Ce qui impressionne le plus est la capacité de ce V8 TD, cubant à 3,6 litres et développant 272 chevaux DIN, de relancer le Range Rover à des vitesses indécentes, même lorsqu’on est déjà à une bonne allure. Cela permet des dépassements souverains avec une belle marge de sécurité.
Et la consommation dans tout ça ? Et bien, sachez qu’elle est très raisonnable, compte tenu des performances, de l’aérodynamique et du poids de l’engin. Nous avons mesuré 11,5 litres sur autoroute, arrèts péage et ravitaillement compris, et une moyenne d’un peu moins de 15 litres au cent sur l’ensemble de l’essai.