Les voitures de James Dean: 1, Porsche 356 Speedster

C’est également l’un des rares acteurs (avec Steve McQueen, Paul Newman ou Jean-Louis Trintignant) à avoir disputé des courses entre deux tournages.

Revenons sur les voitures de course de Jimmy et vous verez, il n’y aura pas que des Porsche… Commençons dans l’ordre avec sa fameuse Porsche 356 Speedster.

James Byron Dean connu les débuts de tout jeune acteur: l’enfance dans une petite ville de l’Indiana, le départ pour New York et l’Actor’s studio pour mieux attérir à Los Angeles.

D’emblée, il plaît aux producteurs: il a un physique rassurant (pour le public) de jeune intello ou de « boy next door », loin de l’allure de mauvais garçon d’un Marlon Brando. Avec le cachet d’A l’est d’Eden, il remplace sa MG gonflée par une Porsche 356. Il ne fait pas que draguer les garçons les filles avec, il veut également disputer des courses.

Car depuis tout petit, Dean n’a cessé de rouler au taquet, d’abord à moto, puis en voiture. Etait-il un passionné de courses et de vitesse? Ou bien avait-il une fascination pour les morts violentes (ses poèmes sont très morbides) et il comptait mourir au volant? Les deux étaient sans doute probables.

Nous sommes en 1955. En Californie, les promoteurs de circuits ont été ruinés par la crise de 1929 et depuis, aucun circuit n’a été construit. En 1949, le California Sports Car Club commence à organiser des courses de GT. Les circuits? Des aérodromes militaires, des bottes de paille et c’est marre! Les voitures? Run what you brung! Porsche 356, MG, Jaguar XK120, bricolages artisanaux sur base Ford ou MG, DB-Panhard, quelques Ferrari et même l’une des Alfa Romeo B.A.T.! Les pilotes? Des amateurs. Cela n’empêchera pas Phil Hill (champion 1961 de F1), Ken Miles (fameux pilote de la Ford GT40), Dan Gurney (pilote de F1 puis constructeur des Eagle) ou Ronnie Bucknum (pilote Honda en F1) de s’y réveler.

James Dean débarque au meeting de Palm Spring en parfait inconnu (A l’est d’Eden n’étant pas un film grand public), avec la Porsche qu’il utilise au quotidien. Il finit 2e. A Bakersfield, il est 9e.

A Santa Barbara, sa troisième et dernière course, il est trahit par son moteur, mais il a attrapé le virus et compte bien devenir pilote à plein temps…

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