Premières impressions du Rallye de Paris

Nous venons de rentrer de notre premier Rallye de Paris, avec des impressions et des émotions plein la tête. Plus de 500 km de navigation sur des petites routes sympathiques et deux épreuves sur les circuits de Magny-Cours et de Dijon, on en redemande!

Malgré un départ devant la tour Eiffel, sous les grélons, un temps relativement sec nous permit de gouter au déchiffrage du road-book, afin de relier les divers contrôles de pointage. Pour notre prochaine participation, nous penserons toutefois à monter des balais d’essuie-glace neufs…

Un de ces contrôles s’est tenu dans la bourgade de Luzy, oû l’organisateur nous offra de gôuter au fromage de chèvre et vin de Sancerre locaux. Un régal au milieu de la sonorité des belles mécaniques venant y pointer.

Puis ce fut le tour de la première épreuve de régularité sur circuit. Chaque plateau eu droit à deux séances de 20 minutes, une pour s’entrainer et une chronométrée. Dans ce cas, il ne s’agissait pas d’aller le plus vite possible, mais de faire exactement le même temps à chaque tour. Bon, cela ne nous à pas empeché de mettre le pied dedans! Verdict: 2 minutes 27 secondes le meilleur tour et 196 km/h en pointe avant le freinage de l’épingle pour notre cabriolet Mustang 1966.

Nous avons continué par une deuxième étape de liaison vers Beaune, oû tout le Rallye était attendu à diner au Palais des Congrès. Autant vous dire, que cela discutait point de corde et techniques de freinage à table! Le lendemain commença par une étape de liaison au travers des vignobles bordelais, avant de rejoindre le circuit de F1 de Dijon-Prenois. Ce circuit est très technique et bien plus exigeant au niveau des pneumatiques et des freins que le tracé de F1 de Magny-Cours. Une belle MG B en fit hélas les frais dès le premier tour! Pour notre Mustang, ce fut de nouveau un régal avec un meilleur tour en 1 minute 53 et une vitesse de pointe de 204 km/h au bout de la ligne droite des stands.

S’en suivi ensuite le déjeuner avec la remise des prix. Après quoi, nous pouvions reprendre la piste pour des essais libres. Autant vous dire que là, ce fut le lacher de fauves et nous nous retrouvions à batailler parmi les GT modernes. Plutôt sympa quand on a une Mustang Vintage qui marche! Encore bravo et merci à Rallystory pour cette escapade mécanique, agrémenté de restauration et d’hébergement au petits soins. Nous saluons aussi le mélange fort bien réussi de GT modernes avec des sportives anciennes, saupoudré de quelques authentiques VHC. En tous cas, que vous ayez une Cuda 340 ou une Mini Cooper S, nous pouvons que vous recommander d’y participer en 2006!

(Photo Manuel Doyle)

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