La Marseillaise au Nürburgring

Le GP dEurope est lanti GP de Monaco par excellence, pas de strass ni de paillette. Peu de VIP et surtout des Tifosi allemands portant des chemises rouges ouvertes sur un torse velu. Nous ne sommes pas loin des concours de tee-shirts mouillés. Une telle bonne humeur nest-ce pas cela un vrai GP de Formule 1?

Après la pôle position réalisée hier par N. Heidfeld juste devant K.Räikkönen, la première ligne était explosive. Dès les feux verts allumés, la Renault de Fisichella reste stoppée. Un deuxième tour de formation est effectuée. Au second départ Iceman bondi devant N. Heidfeld, mais au bout de la ligne droite des stands, M. Webber vient hurter J.P. Montaya et R. Schumacher tape larrière de la Renault dAlonso.

Les tours défilent et K. Räikkönen creuse lécart devant N.Heidfeld qui rentre au stand pour ravitailler, probablement dans une configuration de trois arrêts. Derrière, la bataille fait rage pour les points. V.Liuzzi, J.P.Montoya et J.Trulli sont roues dans roues.

Au bénéfice des premiers arrêts ravitaillement, K.Räikkönen a repris la tête de la course devant N.Heidfeld sur Williams, mais le jeune pilote allemand se bat comme un diable et grapille du temps. Au 31e tour, K. Räikkönen part à la faute et tire tout droit. N. Heidfeld en profite furtivement pour prendre la tête avant de sarrêter au stand pour son deuxième ravitaillement.

Après les seconds pits, alors que F.Alonso allait faire un tour dans le bac à sable avant de ravitailler, K. Räikkönen conserve toujours la tête de la course, handicapé par un problème de freinage du à un plat sur un pneu avant. N. Heidfeld effectuait, quant à lui, son troisième arrêt.

K. Räikkönen est affecté de vibrations épouvantables, il a beaucoup de mal à contenir le pilote Renault qui fond littéralemant sur lui. A deux tours de la fin, la roue avant de la MacLaren ne tourne plus rond du tout et cest laccident. Le bras de suspension casse et la MacLaren part en tête à queue. Fernando Alonso en profite pour enlever la victoire devant N. Heilfeld. Il conforte ainsi sa place en tête du Championnat du Monde.

R. Barrichello prend la troisième place et les deux Ferrari rentrent dans les points.

Le Grand Prix dEurope aura encore montré la fragilité du réglement de la FIA sur la non possibilté de changer de pneumaitiques pendant la course.

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