Cette affirmation peut paraître incongrue voire la réflexion dun esprit dérangé. Il nen est rien. Lorsque la Rover 75 a été présentée en octobre 1998, tout le monde a loué son caractère britannique, à tel point que la Jaguar S-Type était pointée du doigt pour son origine américaine (la S-Type repose sur la plateforme de la Lincoln LS dont elle reprenait nombre daccessoires intérieures). Elégante, suffisamment différente pour sextraire de la faune automobile, la 75 représentait le style britannique tel quon se le représente aujourdhui encore dans notre conscience collective : des gentlemen qui jouent au cricket le dimanche, le tea-time en fin daprès-midi, un temps pluvieux… A part pour ce dernier, lAngleterre daujourdhui est loin de cette image dEpinal. Malgré toutes ses qualités, la Rover 75 est la représentation surannée de lAngleterre et na jamais été en phase avec le monde moderne. Certains dentre vous avanceront un prix élevé pour une Rover, mais les multiples offres commerciales pour écouler le produit nen ont jamais fait un produit de masse car la demande nexiste pas. Si la demande pour des voitures anglaises traditionnelles existait réellement, pourquoi donc Jaguar sévertuerait-il à proposer des intérieurs noir avec de lébène pour remplacer la traditionnelle ronce de noyer ? Le classicisme aujourdhui na plus de raison dêtre si on en croit les chiffres commerciaux. Dailleurs les projets de développement de MG-Rover comme le projet RD-60 marquaient un changement de style radical. Fini la tradition britannique, le style Ikea était roi. Preuve dun désaveu du charme suranné de la Rover 75
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