Dimanche à l’italienne


Un parking du côté de Milan ? Pas vraiment. Essayez beaucoup plus à l’est, en l’occurence Asagiri, Japon, tôt un dimanche du joli mois de mai. Le point de départ d’une journée passée dans les lacets de la montagne du centre de l’archipel. Au pays de Toyota et Nissan, conduire une voiture importée est rare, alors on se regroupe pour se tenir plus chaud. Les clans se forment par marque, par nationalité, parfois par modèle, ou comme dans le cas qui nous intéresse par le biais du garage qui s’occupe de la belle. Mi médecin de famille, mi horloger, le garage Bialbero sis à Shizuoka veille aux latines, italiennes de toutes origines et de toutes époques, et quelques françaises quand l’occasion s’en présente. J’y ai vu il y a quelques temps une Renault 8 Gordini dans son jus,  encadrée par une Lancia 037 ex-usine et une Panda toute neuve…

Dans le cortège à l’assaut des cîmes nippones, pas d’élitisme, la Cinquecento mène les Delta tandis que le Multipla de votre serviteur tente de ne pas perdre la Dino à la réaccélération. Combat désespéré, bien entendu, mais on s’amuse bien, sans même risquer son permis. Le but de la journée est un petit restaurant de soba (la pasta giapponese) perdu dans la montagne, mais dont la réputation n’était pas usurpée.
Au retour, nous avons croisé une horde d’allemandes également hétéroclites, Porsches et Mercedes AMG, M3 et autres Golfs, ç’aurait pu être une volée de Caterham ou de Citroën. Un dimanche ordinaire dans un pays qui aime vraiment les autos.





Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *