Premiers essais libres du GP d’Indianapolis

Le Grand-Prix des USA sest élancé à 11 heures locales et à 18 heures françaises sur le circuit dIndianabolis. Ce circuit emprunté lors de cette 9e manche du Championnat du monde de Formule 1 nest plus lovale mythique des 500 Miles. Avec ses 4.192 kilomètres, il en possède pourtant quelques portions tel que le virage N° 4 et la ligne droite des stands. Situé à 8 kilomètre du centre ville dindianapolis, capitale de lIndiana, lhistoire de ce circuit fait partie intégrante de lhistoire du sport automobile.

Pour les ingénieurs, le tracé pose un vrai dilemme pour trouver le bon compromis afin de passer correctement la portion rapide et gérer les paramètres de ‘l’infield’ fait de virages lents et tortueux. Les deux demi-circuit ont, en effet, deux revêtements distincts. Ce qui pose un gros problème par temps de pluie : quand lovale draine de leau, linsfield reste trempé.

Cette première séance des essais libres aura vu toutes les voitures tourner. F. Alonso, généralement absent des premières séances dessais libres sest plaint que le circuit était glissant, mais il réalisera quand même le 3e temps en 1:12.804.

J. Montoya naura, de son côté épouvé aucun problème et réalise le meilleur temps en 1:12.209. Il nen a pas été de même pour K. Räikkönen et J. Villeneuve, tous deux victimes de sortie de piste. Pour le pilote indien N. Karthikeyan, comme à Monaco, au Nüburgring et à Montréal, il sera sorti de la piste plusieurs fois. On lui demandera de rentrer au stand, par radio.

En marge du GP, un prochain test de F. Massa sur Ferrari a été annoncé alors quil était initialement prévu en 2006. La cote de Barrichelo a brusquement chutée de plusieurs points. Va-t-il rester chez Ferrari ? Le Brésilien, en fin de contrat chez Sauber serait dans les petits papiers de Nicolas Todt, le fils de Jean Todt.

Du côté de la FIA, quelques bruits courrent sur la possibilité dune évolution du réglement. la FIA estime que deux milliards de $ sont «possiblement complètement gaspillés» chaque année par les manufacturiers, doù lintérêt dutiliser qu un seul manufacturier.

Si nous n’y parvenons pas (à changer les règlements), nous allons perdre les équipes indépendantes», affirme le communiqué de la FIA. Et même quelques manufacturiers moins riches si on ne met pas fin à l’escalade des coûts, insiste-t-on.

Parmi les autres changements envisagés, la FIA mentionne le retour des pneus lisses et des boîtes de vitesse et embrayages manuels (plutôt qu’électroniques), et même la possibilité d’acheter des voitures ou des pièces d’équipes rivales.

Autrement dit, il s’agirait de ramener la course à une compétition entre êtres humains plutôt qu’entre ordinateurs. Affaire à suivre.

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