L’analyste est par nature anxieux et pour pallier à cette angoisse existentielle, le monde financier le submerge de classements en tout genre, dans tous les domaines et sur tout ce qu’il est imaginable de hiérarchiser. Ainsi, le Financial Times organise le Classement Mondial FT500 qui regroupe les 500 premières entreprises mondiales en fonction de leur capitalisation boursière. Pour cela, ils multiplient le cours des actions par le nombre de celles-ci sur le marché. A ce petit jeu, il est aisé de synthétiser une évolution globale de la santé des constructeurs automobiles mondiaux et nous sommes heureux de constater la bonne tenue des gaulois. Si les premières places sont trustées par les japonais (Toyota puis Honda devant Nissan tout de même) , talonnés par les constructeurs allemands, la performance haussière de Renault (+ 45 places) et Peugeot (+57 places) est tout à fait remarquable.
Les stratégies foncièrement différentes des 2 groupes aboutissent à des résultats positifs similaires, démontrant chez nos « penseurs économiques » une certaine maestria, ou tout du moins une belle réussite. Certainement un autre volet de l’exception française, que les constructeurs américains en chute libre (GM: -170 places) se forcent à ne pas nous envier.
Classement FT500 sur la base du mois de Mars 2005
Toyota 18/500 (=)
Honda 110/500 (-8)
Nissan 111/500 (-27)
DaimlerChrysler 115/500 (-8)
BMW 178/500 (-2)
Renault 219/500 (+45)
Ford 292/500 (-80)
VW 309/500 (=)
GM 359/500 (-170)
Peugeot 394/500 (+57)
source : Autoactu