42 % des personnes interrogées se disent opposées à une telle mesure.
A la question posée : « si la vitesse maximale sur les routes départementales était ramenée de 90 km/h à 80 km/h, il y aurait au minimum 500 morts de moins sur les routes par an. Dans ces conditions, s’il était décidé de ramener sur les routes départementales la vitesse maximale de 90 à 80 km/h, seriez-vous tout à fait d’accord (30%), plutôt d’accord (27%), plutôt pas d’accord (15%) ou pas du tout d’accord (27%) ? ». 1 % des sondés ne se sont pas prononcés.
Réagissant à cette enquête dans un communiqué, Christian Gérondeau, président de la FFAC, a « demandé au gouvernement de mettre à l’étude cette mesure » : « Nous étions opposés à ce que la vitesse maximale soit abaissée de 130 à 115 km/h sur autoroute, car ce n’est pas là que se posent les vrais problèmes de sécurité », a-t-il ainsi déclaré, soulignant que « 180 tués ont été recensés en 2004 sur les autoroutes contre 3.600 sur les routes ordinaires, c’est-à-dire 20 fois plus ».
Favorable à ce que certaines sections de ces routes restent à 90 km/h, il estime qu’elles doivent « devenir l’exception et non la règle ».
La FFAC souligne que le gain à attendre de cette mesure sur le plan des économies d’énergie serait « au moins aussi important » que celui qui aurait résulté de la réduction de la vitesse maximale sur les autoroutes.