C’est la mode, chaque constructeur se doit d’avoir son coupé-cabriolet. Ferrari ne fait pas exception à la règle et propose la 575 Superamerica, au toit escamotable. Mais là où la plupart se replient en utilisant une cinématique complexe, Ferrari se singularise par l’adoption d’un système très simple, conçu par l’ingénieur Fioravanti. Baptisé Revocromico, ce toit monobloc bascule simplement arrière pour venir se poser à la renverse sur le coffre, en 10 secondes. En fait, il ne disparait pas, et participe à la beauté de la voiture tant son design est soigné. En outre, il intègre la lunette arrière, qui fait office de saute-vent une fois la voiture découverte. Par ailleurs, ce toit entièrement en verre s’obscurcit automatiquement en fonction de la lumière grâce à ses capteurs intégrés. Cela dit, il ne peut s’adapter que sur des biplaces, d’une part cause de sa longueur, d’autre part, car son pivot s’avère fort encombrant.
Pour le reste, on retrouve la 575 Maranello (née 550 il y a 9 ans déjà), avec son fabuleux V12 de 5.7 litres, poussé ici à 540CV et sa boîte soit manuelle, soit robotisée. La Superamerica s’autorise 320 km/h en pointe, ce qui en fait le cabriolet le plus rapide du monde, selon Ferrari. Son prix, bof… A peine 250500 avec la boîte F1, soit une dizaine de VW Eos haut de gamme. Une affaire si l’on considère que cette Ferrari s’avère 1 milliard de fois plus séduisante.
Lire aussi : Genève 2005: Ferrari