Galileo ne vole pas haut

Tout le monde connait les vertus magiques pour les handicapés de la carte routière du système américain GPS (Global Positioning System). Il est question depuis quelques années de lancer un concurrent européen nommé Galiléo. Tout ceci histoire de ne pas laisser entre les seules mains des Etats Unis un instrument aussi stratégique, capable de surveiller la planète entière à 1m près et accessoirement de ne plus payer les rétributions nécessaires à son utilisation. Voici encore un bel exemple de l’état de « l’union » de l’Europe, puisque le président de l’agence spatiale italienne vient de s’étaler dans les médias pour alerter l’opinion du désordre qui règne actuellement. En effet, ce projet implique, outre l’Italie, l’Espagne, l’Allemagne et la France et les dissenssions entre ces états sont désespérantes. Chacun souhaite accueillir le centre de contrôle sur son propre territoire et l’Allemagne, pour exprimer son entêtement, refuse d’accorder la rallonge de budget nécessaire au lancement du programme en 2006. Sans accord avant la fin du mois, c’est le projet dans sa globalité qui sera remis en cause.
Bref, nos voitures ne sont pas prêtes d’être naviguées par des satellites européens et l’exemple de ses « chiffonages » étatiques révèle l’étendue du chemin à parcourir avant que l’Europe ne devienne réellement une puissance unie face aux USA. Consternant.

source : Reuters via Autoactu

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