Ford nano: petit mais costaud

Ford ne pense pas seulement à son proche futur, mais vise également le long terme. Pour cela, l’industrie automobile se doit de fureter dans les arcanes de la recherche fondamentale. Bien avant que des débouchés dans la « vraie vie » existent, il faut se tenir au courant et sceller les alliances avant que d’autres ne le fassent. C’est ainsi que Ford et Boeing viennent d’élargir un partenariat qui dure déjà depuis 10 ans. Le prototypage et les techniques de collage d’aluminium étaient les premiers champs de collaboration entre les 2 firmes qui aujourd’hui se penchent sur la nanotechnologie. L’industrie de l’infiniment petit doit à terme révolutionner notre quotidien dans bien des domaines et l’automobile ne sera pas épargnée.
Grâce au développement de nanocomposants tels que les mini-capteurs, de nouveaux types de métaux et de matériaux calorifiques, Ford espère créer des moteurs plus légers, plus puissants et moins chers à produire. Ils seront également plus fiables puisqu’ils devraient fonctionner à des températures plus froides qu’actuellement.
La nanotechnologie a déjà été utilisée pour quelques applications mineures telles que la fabrication de pots catalytiques ou encore dans des peintures plus résistantes (sur la Ford GT par exemple).
Sur les produits hybrides que Ford envisage de multiplier, les gains se feront sur la taille des batteries et donc la place disponible dans les autos.
Les 2 firmes travailleront en collaboration avec 40 scientifiques de l’Université de NorthWestern, fondée il y a 30 ans par la grâce d’un don de 10 millions de dollars de … Ford !
Rien ne se perd, tout se transforme.

source: Detnews

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