Alors que l’écurie Renault F1 vient de se couvrir de gloire en remportant les titres mondiaux pilote et constructeur, faisons un retour en arrière pour se remémorer un Grand Prix historique pour le sport automobile français, le Grand Prix de France 1982 qui vit quatre pilotes français terminer aux quatre premières places.
Ce Grand Prix fut surtout dominé par l’écurie Renault et ce dès les qualifications puisque René Arnoux signa la pole position devant son équipier Alain Prost. La course se résuma en un cavalier seul des monoplaces jaunes et noires, Arnoux prenant la mesure de Prost.
En fin de course, Gérard Larousse, team manager de l’écurie, donna l’ordre à Arnoux de laisser la victoire à Prost, mieux placé dans la conquête de la couronne mondiale mais celui-ci refusa d’obtempérer. A sa décharge il faut se souvenir que le grenoblois était accablé par la malchance et n’avait pas gouté aux joies de la victoire depuis le Grand Prix de Kyalami 1980.
Sur le podium, Alain Prost, deuxième, faisait sa tête des mauvais jours, puisqu’il ne reprenait que 2 points au solide leader du championnat, Didier Pironi troisième au volant de sa Ferrari. Patrick Tambay, sur l’autre Ferrari complétait le quarté 100 % français.
Au terme de ce Grand Prix Pironi était un solide leader au championnat avec 9 points d’avance sur John Watson, 14 sur Prost, 15 sur Lauda et 16 sur Rosberg.
Ce Grand Prix fut aussi marqué par le dramatique accrochage entre Baldi et Mass dans la terrible courbe de Signes qui se négociait à 280 Km/h. La March de l’allemand franchit tous les grillages de protection et échoua contre le tout dernier grillage protégeant le public en blessant 12 spectateurs.
Classement
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René Arnoux (Renault) les 313,740 Km en 1 h 33’33″21
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Alain Prost (Renault) à 17″30
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Didier Pironi (Ferrari) à 42″12
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Patrick Tambay (Ferrari) à 1’16″24
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Keke Rosberg (Williams-Ford) à 1’30″99
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Michele Alboreto (Tyrrell-Ford) à 1’32″33