Il est loin le temps …

Peut être que les esprits les plus aiguisés et les apprentis socio-éthnologues l’ont déjà remarqué mais le 21e siècle s’annonce antiseptique. A l’ère de l’imberbe roi, de l’acarien pestiféré, de la culpabilisation médicale à outrance et du principe de précaution ultra anticipatoire, tout est organisé pour aller s’éteindre autour des 120 ans.

Plus de cigarettes, d’alcool, de mal-bouffe, de beurre, de sauces, de sexe non-protégé …etc, la liste des interdits (ou en passe de le devenir) est longue comme un plan média d’Audi Q7 ! Cela ne doit pas nous faire oublier qu’il n’en a pas toujours été ainsi et que la population du 20e siècle fait d’ignorance savoureuse se permettait quelques délices dûment imprimés sous forme de tracts publicitaires.

Moeurs d’un autre temps qui nous rappellent que le fait de se jeter derrière la cravate, une petite rasade d’un breuvage aux vertus « relationnelles » puissantes permettaient également de manier l’automobile de cette époque qui brillait plus par sa rétivité naturelle que par sa légèreté de direction. Les « décontractants liquides » donnaient à la route d’alors, un parfum de douce euphorie qui ne s’est pas accoutumée de la hausse rapide d’un trafic ne permettant plus aucun écart.

Pour se protéger des dangers engendrés par les alcooliques du volant, certains se sont réfugiés dans les transports en commun, voire dans le chemin de fer que l’on imaginait plus sécurisant mais qu’ils lisent l’affiche qui suit et un tremblement d’effroi parcourra leur échine. Et oui, les cheminots aussi s’en mettaient sous la casquette !
  On comprend plus facilement pourquoi ces pratiques fortement ancrées dans les traditions du pays ont tant de mal à disparaitre, encore aujourd’hui.

Allez patron, c’est ma tournée.

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