Dans un climat de tensions et de méventes récurrentes, les plus folles rumeurs ont circulé au propos du devenir de Seat. VW allait laisser tomber sa filiale espagnole dont les objectifs ne seraient pas atteints en 2005 et dont les employés refusent la restructuration envisagée. Pour calmer les esprits et faire taire les bruits de couloirs, Bernd Pischestrieder est venu à Martorell avec sa ‘money case’.
Le Boss du Groupe VW envoie un message fort aux espagnols puisque il apporte 700 millions d’euros sur 3 ans afin de permettre un developpement accru de Seat.
Cela ne rassurera pas nécessairement les ouvriers ibères qui n’échapperont pas à la restructuration drastique en cours et qui n’ont rien trouvé de réjouissant dans les paroles de leur directeur qui cherche à créer « […] une nouvelle société orientée […] vers la compétitivité et une rentabilité durable dans le futur. »
Pas très rassurant pour l’emploi même si la perennité de l’entreprise dans le giron de VW reste un atout pour Seat.