Le spectre de l’échec pour la Phantom a plané quelques temps mais il semble que l’imposante Rolls Royce made by BMW trouve enfin son public. Bien sûr, une Lamborghini Gallardo a déjà séduit 3000 tifosi mais l’anglo-allemande évolue dans une dimension toute autre. La petite réunion des employés dans le jardin de l’usine de Goodwood pour célébrer la 2000e auto produite démontre que le flegme britannique s’accomode des trivialités les plus démonstratives dès lors qu’il s’agit de faire la fête. Pour un peu ils s’embrassaient ! Il faut dire que l’entreprise « nouvelle » n’a que 3 ans d’âge et que les lignes de la Phantom dues à Marek Djordjevic n’incitaient pas à un enthousiasme précoce.
La Phantom est exportée partout dans le monde et, symbôle marquant et peut être choisi, la 2000e auto était destinée à un client chinois. Ce marché qui interesse tout le monde excite surtout les commerciaux des constructeurs d’autos de luxe qui y voit un débouché gargantuesque pour leur production. Ceux de Rolls Royce peuvent déjà proposer une version allongée de la Phantom et ils ajouteront d’ici 18 mois la version convertible dévoilée sous les formes du concept-car au sobriquet bien peu évocateur de 100EX.
Depuis son lancement en Janvier 2003, la Phantom est devenu leader du marché de l’automobile « superextraméga luxe ». La Maybach réussissant l’exploit d’être plus moche que l’anglaise de Goodwood, on ne s’attendait pas à moins.
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Rolls Royce Phantom, Tokyo style
