Sa vie n’a malheureusement rien d’un film mais son enthousiasme qui est tout sauf une légende le pousse encore à penser qu’il est un homme très chanceux. Valeureux combattant des pistes en monoplace, il conquiert le coeur de l’Amérique, à défaut de réussir en F1, au sein de la série Indycar dont il incarna le pilote parfait dès son arrivée en 1996. Sacré en 1997 et 1998, sa deuxième chance en F1 avec Williams en 1999 ne lui apporta pas plus de succès que ses premières saisons avec Lotus dès 1993. Après une année de repos, l’italien décida de revenir dans la série américaine de ses exploits mais le succès espéré se tranforme en cauchemar tragique lorsque une monoplace, lancée à plus de 300 km/h, vient le percuter lui arrachant littéralement les 2 jambes.
Zanardi, après 3 ans d’efforts inimaginables, reviendra à la compétition en Supertourisme où il va connaître un moment d’une émotion plus que poignante lorsqu’il franchira en vainqueur la ligne d’arrivée de la manche de WTCC d’Orschlersleben 2005.
Mais plus encore que ce palmares rapide, son parcours contient d’autres évènements tout aussi dramatiques comme lorsqu’un miracle lui permit de sortir blessé mais vivant d’un effroyable crash dans la montée de l’Eau Rouge à Spa suite à la rupture de la suspension active de sa Lotus, ou encore lorsqu’il fallut surmonter la mort de sa soeur dans un accident de voiture en 1980.
Il est incontestable que cette vie est exceptionnelle et si la presse italienne (Autosprint) annonce que les droits de son livre autobiographique « Ma plus belle victoire » ont été achetés par une compagnie de production américaine, c’est qu’elle devrait rapidement être portée à l’écran.
Lorsqu’on jette un regard sur la production cinématographique relative à la course automobile, je ne peux m’empêcher de frissonner. J’espère de tout coeur ne pas avoir à subir un ratage.
Monsieur Zanardi ne mérite pas ça.
source: F1instinct