L’égérie d’AUDI: l’intégrale: IV: Grandeur et décadence.

De 1982 à 1984, sous la direction sportive de Roland GUMPERT, AUDI va, enfin, pouvoir toucher les dividendes de son audace technologique. Avec 7 victoires sur 12 épreuves, la Quattro va enlever le titre mondial des constructeurs en 1982. En 1983, elle apporte le titre pilote à Hannu MIKKOLA avec quatre victoires. Cette saison 1983 marque aussi l’entrée en scène d’une redoutable évolution: la Quattro-Sport…    

Plus courte de 47 cms, plus légère, la Quattro-Sport se veut plus maniable. Plus puissante également, de 400 à 500 ch selon la pression du turbo… Une boite 6 vitesses intégrant un différentiel central capable de répartir automatiquement la puissance entre les trains avant et arrière. Ce sera l’arme absolue en 1984 permettant à AUDI de remporter 7 victoires et d’enlever les deux championnats, marques et pilotes, avec BLOMQVIST.

Mais, déjà, la Quattro se voit assaillie par une nouvelle génération de voiture, spécifiquement construite pour le rallye, et non plus dérivée d’un modèle proposé au client. Les Groupes B à moteur central vont brutalement pousser l’AUDI vers la sortie. Les talents de MIKKOLA, BLOMQVIST et RÖRHL, seul vainqueur pour la marque en 1985 au SAN REMO n’y pourront rien.

En 1986, la monstrueuse QUATTRO S1 de 600 ch sera le chant du cygne pour les anneaux qui se retirent de la discipline, juste avant les tragédies qui conduiront les groupes B au musée, et avorteront le projet d’une Quattro à moteur central.

La Quattro se montrera aux Etats-Unis où elle enlèvera la célèbre montée de Pikes Peak de 1985 à 1987. Une apparition aura lieu également au Dakar 1985 avec DARNICHE. Mais la légende était déjà écrite…

SOURCE: Rétromania.

 

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