La saison 2006, de par l’intrônisation du V8 revanchard, sera-t-elle celle de toutes les surprises ? Et d’abord celles des mauvaises, puisque les deux icônes des dernières saisons, soit Mc LAREN MERCEDES et FERRARI, commencent à distiller leurs inquiètudes, fondées sur des essais préliminaires, soit à peine satisfaisant, soit franchement catastrophiques.
Etonnant de la part de structures qui nous avaient habitués à une réactivité sans faille et à des produits toujours sur la brèche. D’autres semblent, déjà, leur avoir repris le flambeau. RENAULT fait honneur à la réputation de son titre, tandis que HONDA paraît avoir allié fiabilité et vélocité. Manquerait plus que l’armada RED BULL pousse encore un peu plus les rouges et chromés vers le fond de la grille, et la révolution serait consommée…
On se doutait des angoisses de MERCEDES qu’un RAIKKONEN stigmatisent et que HAUG ne dénient nullement. Les changements annoncés n’ont rien apporté de positif alors que l’échéance de la première épreuve approche à grands pas. La conjoncture est, à ce point, tendu, que Norbert adjure ses troupes de ne pas céder à la… panique !
Du côté de Maranello, c’est plus discret mais pas vraiment serein. MASSA, le nouveau venu et certainement pas encore briefé à l’omerta, s’épanche sur le fait que les rouges doivent encore « énormément » progressé. La fiabilité de la 248 laisse encore à désirer, oberrant sa conquête de la vélocité.
Pendant ce temps, les HONDA tournent comme des horloges folles, BUTTON et BARRICHELLO ne se dépareillant pas de leur banane éclairant leur faciès respectif.
MERCEDES et FERRARI auraient-ils à ce point perdu leur savoir-faire ? Quel grain de sable s’est il engouffré dans les rouages de ces belles et puissantes structures ? A moins qu’à BAHREIN, au coup d’envoi, toutes ces conjectures ne deviennent plus que des mirages pour contempteurs prêchant dans le désert…