IRL, CHAMPCAR: Et si on refaisait l’Indy Car ?

Les frères ennemis d’Outre Atlantique semblent bien près d’enterrer la hache de guerre et de fumer le calumet de la paix.

Il faut dire que le temps n’est plus à l’oppulence. Les évolutions parallèles des deux catégories, autrefois unies, ont été autant de danses de la pluie qui ont fait s’amonceler autour de leurs chapiteaux de sombres nuages susceptibles de les rincer pour le compte.

Pour tout dire, la conjoncture n’a jamais été aussi bonne pour un mariage de raison, à défaut d’amour… 

Aux Etats-Unis, les open wheels, on tolère tout juste. Heureusement qu’il y a INDIANAPOLIS pour rappeler au bon souvenir du peuple américain l’existence de ces monoplaces, eux qui en pince, d’abord et avant tout, pour les berlines golgothées de la NASCAR.

INDIANAPOLIS, voilà le noeud gordien, le nid du schisme. A ma droite, Tony GEORGE, descendant d’une lignée régnant sur cet anneau autrefois de briques et qui, maintenant, doit en rapporter tant et plus. A ma gauche, la structure CART, des écuries qui ont voulu sortir de l’orbite précédemment citée pour bénéficier de meilleures conditions économiques. Toute ressemblance avec une formule phare d’obédience européenne ne serait que pure coïncidence…

Dans un premier temps, le CART semble prendre l’avantage, s’ouvre sur le monde avec des épreuves asiatiques et européennes. Puis c’est le reflux vers l’Indy Racing League dont la carte américaine finit par séduire les motoristes qui s’y ruent… Pour ensuite, partir, pour raison économique. Toujours le nerf de la guerre.

Sentant le mauvais vent se lever, les teams institutionels commencent à tater le terrain ailleurs, dès fois que l’herbe serait plus verte, comme la feuille du billet qu’il faut gagner. Une petite visite à DAYTONA et puis, et surtout, des petits tours en NASCAR. Bref, Tony GEORGE de l’IRL et Kevin KALKHOVEN du CHAMPCAR, après avoir dansés toutes ces années, se trouvèrent fort dépourvus lorsque la bise fut venue.   

Un retour au statu quo ante pour 2007 serait dans les cartons. Un championnat unique, un type de moteur unique, des pneus uniques… Toute ressemblance… Mais INDIANAPOLIS restera à part, dans les mains de la famille GEORGE. Non mais dès fois…

SOURCE: www.f1-insticnct.com 

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