Test Daihatsu Copen: Sexy toy 4

Tarif & Conclusion

Pour espérer devenir un autre homme dans la jungle urbaine automobile, il vous faut vous équiper de ce sexy toy. Outre les regards concupiscents qui darderont vers votre petite personne, vous aurez aussi le plaisir de vous jouer de la circulation et des places de parking rarement trop étroites. Objet de bonheur, la Daihatsu Copen saura vous faire apprécier les avantages de l’infiniment petit.

Bien sûr, son grand appétit effraye mais dites vous bien qu’en conduite « normalisée » son 660 cm3 saura faire preuve de retenue alors que les économies réalisées en jetons de lavage ne doivent pas être occultées. Et puis, l’éloge de la petitesse passe aussi par des frais de santé réduits puisqu’au péage, votre vitre électrique remontera d’autant plus vite qu’elle ne mesure pas grand chose. De plus, le grattage du pare-brise gelé prendra moins de temps. Les rhumes évités seront légions….

Et même le dévérouillage manuel de la capote (le reste étant totalement électrique) peut être considéré comme utile puisqu’il vous oblige à un peu de contorsion et donc d’exercice physique, ce qui ne nuit pas à la santé.

Evidemment, il faut un peu de mauvaise foi pour trouver une once de « raisonnable » dans l’acte d’achat de ce joujou plaisir. A 19.990 euros, toute équipée (à l’autoradio (!?) et à la peinture Silver près), la Daihatsu Copen qui attire la sympathie des passants devrait pourtant déplaire au gestionnaire des comptes de la maison pour peu qu’il (elle) soit tatillon(ne) sur les dépenses. Essayez toutefois de faire passer la pillule en arguant des 3 ans de garantie (ou 100.000 km), de la présence de l’ABS avec EBD ou encore de la climatisation de série.
A ce tarif, il est possible de s’offrir un futur collector comme le Smart Roadster et toute une flopée d’autres Coupé-cabriolets plus répandus mais une Peugeot 206 CC ou une Nissan Micra C+C sont elles réellement capables de vous greffer une banane ad vitam aeternam sur le visage?

Quel plaisir de répondre inlassablement aux curieux qui veulent connaître l’objet du déli…ce. Puis partir sur un filet de gaz, le sourire aux lèvres, et une fois à l’abri des regards, s’autoriser des séances de rudoiement avec une auto plus que consentante, qui répondra à toutes vos sollicitations avec entrain. Les premiers virolos seront d’ailleurs l’occasion de vous rendre compte que vous sous-estimez grandement la vitesse de passage en courbe de cet insecte.

Non franchement, il m’est impossible de ne pas recommander de vous faire une bonne Copen. Mais c’est le coeur qui parle…

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Merci à Nicolas, Jean Marie pour leur patience et leur aide à la réalisation du reportage photo. Merci également à l’Hotel du Mas de Pierre de St Paul de Vence d’avoir autorisé quelques prises de vue dans leur enceinte.

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