Pour tenir Alonso et Raikkonen en respect…

Alors que Kimi Raikkonen et Fernando Alonso se tirait la bourre l’an passé, un véhicule était là pour calmer leurs ardeurs quand cela était nécessaire, je fais allusion à la voiture de sécurité officielle de la Formule Un. Depuis de nombreuses années, Mercedes et son tuner maison AMG, s’occupe des préparations « spéciale Safety Car » sur la base d’une des versions AMG « classique » existante, pourtant déjà assez aboutie.

Exit le tout petit SLK 55 dans lequel ses occupants, casqués comme le veut le réglement, se sentaient assez à l’étroit.

Place à l’inédit CLK 63 AMG « Safety Car F1 Edition »! Passons tout de suite aux chiffres, la belle est équipée d’un moteur V8, exactement comme les Formule 1 qu’elle encadre, si ce n’est que sa cylindré est de 6.3L contre 2.4L dans les monoplaces. Le bloc développe pas moins de 481cv à plus de 6 800 tr/min et son couple maxi se situe lui à 630 Nm à 5 200 tr/min. La caisse est traitée comme il se doit bien évidemment. Le chassis à l’avant est rabaissé de 70mm et à l’arrière de 60, le tout campé sur des roues de 19 pouces, aux pneus directionnelles large de 235, et les propulseurs de 265. La boite de vitesses est une SMG Speedshift 7G-tronic, donc à 7 rapports comme vous l’aurez compris. Pour terminer, il faut bien arrêter la cavalerie, avec des freins efficaces et performants, le Safety Car roulant à fond pendant que les F1 sont au ralenti derrière… A l’avant, disques de 390mm en composite pincés par des étriers à 6 pistons. A l’arrière, même chose en 330mm avec des étriers à 4 pistons.

Les spoilers avant et arrières spécifiques, ainsi que les portes sont en fibres de carbone renforcé pour alléger l’ensemble. Ah oui, les ingénieurs ont spécialement travaillé l’échappement, pour que le public et les téléspectateurs puissent apprécier le bruit du moteur de cette Safety Car, malgré le vombrissement des V8 des Alonso et autres Schumacher.

Rappelons le rôle de l’auto qui sera pilotée par Bernd Maylander, ex-pilote de DTM. Elle intervient à chaque fois que cela s’avère nécessaire, lorsque les conditions météo méritent de faire ralentir la meute, ou qu’un malheureux incident sur la piste mérite de suspendre quelques temps la bagarre. Pour bien se faire signaler, est aposé sur son toit, un système de gyrophare orange lorsqu’elle est en piste, qui s’éteint dans son dernier tour de sortie, quand la piste est de nouveau claire. Dans le cockpit, en dehors du bacquet et du harnais 4 points de rigueur, on trouvera un moniteur TV de « retour » qui diffuse la course. Il y a aussi une caméra braquée sur le pilote et l’officiel qui l’accompagne, pour confirmer visuellement les consignes données par la direction de course, au cas ou le système de radio serait défaillant.

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