MASERATI se porte bien et tient à le faire savoir, bilan éclatant à l’appui. Le Trident ne cache pas son plaisir, se raillant même d’une conjoncture pas si lointaine qui, passée sous les fourches caudines des statistiques du marché, ressemblait fort à un rapport d’autopsie. Des 518 voitures ainsi vendues en 1998 répondent avec force les quelques 5 659 unités écoulées en 2005.
Et pour mieux conjurer un mauvais sort qui s’est longtemps englué sur les piques du Trident, MASERATI étale sa satisfaction de voir les ventes des deux premiers mois de 2006 s’envoler, subodorant des augures encore plus favorables, partout de par le monde.
Le moteur de cette embellie est, en sus, identifié: la Quattroporte…
La croissance globale des ventes de MASERATI en 2005, par rapport au dernier exercice est de 22,8%. Aux Etats-Unis, marché stratégique s’il en est, les acquisitions ont doublé de volume. Le marché européen a suivi le mouvement. Par ordre d’importance, l’Italie, l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Suisse et la France ont aussi trouvé un certain charme aux modèles de MODENE.
MASERATI, s’est aujourd’hui une présence dans 57 pays répartis sur les cinq continents, et 281 agences qui se régalent d’avoir dans sa gamme la Quattroporte. Car la réussite de MASERATI, c’est sa berline. En deux ans d’existence, cette MASERATI a collectionné des prix aussi divers que variés qu’a répondu en écho l’estime du marché. La Quattroporte, c’est 3 591 des 5 659 voitures vendues. Une paille !
Un tel engouement, ça se respecte, si bien que la belle berline sera déclinée en diverses finitions, la « Executive GT » ou « Sport GT« , selon que l’on soit ange ou démon…
Reste à entretenir cette conjoncture. MASERATI revient de loin, et le Trident sait plus que quiconque qu’une hirondelle n’annonce pas le printemps, surtout en ces temps d’épizootie.