Genève 2006: Gumpert Apollo

Dans la profusion de supercars qui inondent la section nouveautés de vos journaux favoris, certaines tombent dans l’oubli dès la page tournée, d’autres impressionnent la rétine et restent gravées dans la mémoire. La Gumpert Apollo est de celle là. Cela vient peut être de son physique « façonné à la Créatine » ou peut être mieux, du pedigree de son concepteur. Vous savez sûrement déjà que Roland Gumpert officiait dans les années 70/80 derrière les fameuses Audi Quattro et que ses accointances avec la marque aux anneaux fait de son rêve de supercar devenu réalité un projet plus que sérieux.

Il n’ya de pas de doute, l’impact visuel est marquant. Ca deborde, c’est orange vif, ça sent l’adrénaline à plein nez et elle a dans ses gênes ce qui fait qu’une auto de course, objectivement laide, devient iconique aux yeux du (jeune?) public. Reste à ce qu’elle marche et qu’on puisse la voir sur les routes.

La production prévue est de 100 unités par an pour cette barquette de carbone explosive qui utilise un moteur V8 4.2l Audi biturbo de 650, 700 ou 800 ch au choix.

Alimentée par une boite à air type F1, cette usine à gaz  propulse le vaisseau de l’arrêt à 100 km/h en à peine 3 s et jusqu’à 200 en 8.9 s (en configuration 650 ch). D’autres chiffres pour situer l’engin: 360 km/h en pointe et 850 Nm de couple.

Les  1100 kg de l’Apollo sont répartis de la façon suivante: 42% sur l’avant pour 58% sur l’arrière. Bref, on peut se demander, que vient fait faire la Gumpert sur la route ? Peut être aller d’un circuit à un autre …

Elle a en tout cas le mérite de ne pas laisser aux anglais le monopole des engins lunaires à tendance caractérielle.

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