Ford Focus ST, Renault Mégane RS et quelques autres énervées du dessous de bonnet voient arriver un trublion inattendu. Subissant le même traitement sévère que sa grande soeur, la Mazda 3 devient MPS (Mazda Performance Series) pour venir jouer avec le haut du panier de la catégorie. Même moteur que la 6, soit un 2.3 litres Turbo de 250ch et 380 Nm, mais la transmission intégrale disparaît, ce qui laisse augurer de quelques volutes caoutchouteuses puisque seul le train avant s’occupera de faire passer la cavalerie.
Pour pallier à ce souci, Mazda nous dit avoir étudié spécialement la gestion moteur pour une arrivée progressive de la puissance. Histoire de ne pas enrichir votre manufacturier de pneus. Pour les plus exigeants sachez qu’un différentiel à glissement limité est présent. La boite est à 6 vitesses avec un dernier rapport annoncé « économique ».
Le 0 à 100 est vendu en 6.1 sec pour une vitesse de pointe de 250 km/h bridée électroniquement. L’injection directe utilisée sur ce 2.3l Turbo fait dire à Mazda que la consommation et paradoxalement le couple sont améliorés.
Visuellement, on ne peut cacher sa (légère) déception devant une certaine timidité formelle. Même impression que pour la Renault Clio RS, ce qui fait me poser la question suivante: Le rouge est il la bonne couleur ?
Reste ensuite à s’assurer sur pièce de la qualité du chassis et voir s’il est à la mesure de celui de sa cousine Ford Focus ST. Belles bagarre en perspective là aussi.
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