Dans un contexte politico-sportif exacerbé, voilà qui ne va pas manquer d’alimenter la polèmique quant à l’idée que FERRARI n’est, décidément pas, dans le landernau de la F.1, une équipe comme une autre.
La spécificité dont il s’agît ici ne vient pas de l’ancienneté du team au sein du plateau, pas plus qu’il n’est question des relations affectives voire charnelles qu’entretiennent à son égard ses tifosi. Non, c’est sous l’angle du poids que pèse la Scudéria sur l’ensemble des instances dirigeantes du sport qu’elle pratique comme acteur majeur, que cette nouvelle d’une éventuelle entrée d’ECCLESTONE dans le capital du cheval cabré sera inévitablement étudiée…
Ainsi, tonton Bernie s’inviterait dans le capital de FERRARI en reprenant les parts de la holding Mediobanca. Celle-ci perd patience à espèrer la nouvelle d’une cotation boursière du cheval cabré et souhaite quitter le navire.
Le miroir aux alouettes que représente l’organisation générale de la F.1 s’en trouve encore plus aveuglant. Dans un contexte où les luttes d’influence s’exacerbent au sujet de l’avenir à court terme de la discipline, aussi bien du point de vue financier que réglementaire, voilà une démarche qui ne va pas manquer de susciter la polémique, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de celle-ci.
SOURCE: www.italiaspeed.com