La première course du championnat WTCC vient de tenir toutes ses promesses, avec des rebondisements et quelques tôles froisées. La première voiture a voir son aéro modifié a été celle de FARFUS, éperonnée au premier freinage par son équipier TAVANO qui en restait sur le carreau.
A ce départ, PRIAULX s’était envolé sans encombre alors que tout juste derrière, l’explication BMW/SEAT commençait…
Les presque homonymes MULLER et MÜLLER (Dirk)commençaient leur duel à un rythme effréné. C’est d’abord l’Allemand qui prenait un léger ascendant profitant de la vitesse de pointe de sa 320 pour déboiter la deux volumes LEON.
Puis l’intervention du safety car dû à un accrochage entre COLCIAGGO et la 407 redistribua la donne à la relance de la course. Dirk MÜLLER s’est alors vite rendu compte qu’il ne lâcherait jamais Yvan le terrible collé à ses basques. Ne regardant plus devant où le champion du Monde en titre filait, il privilégia ses rétroviseurs ce qui n’a néanmoins pas suffit à contenir un alsacien malin, champion des intérieurs.
THOMPSON fit la même manoeuvre quelques tours plus tard, sauf que Dirk montra à l’occassion son dépit par des louvoiements en ligne droite à la limite de la correction. Derrière, FARFUS sauvait les meubles de la huitième place pour ALFA, MORBIDELLI, anonyme, s’étant fait sortir quelques tours auparavant. Il partira donc en pole de la grille inversée de la seconde manche.
RYDELL avec la SEAT officielle prenait la sixième place derrière son équipier TARQUINI, cinquième qui eut toutes les peines du monde à rendre à la raison un teigneux ZANARDI finalement septième.
La seconde manche est à venir avec les joies de la grille inversée. Les premiers enseignements de cette confrontation restent une V-Max salvatrice pour BMW, une tenue de route supérieure pour les LEON, un PRIAULX maître de son art et une équipe ORECA qui donne la leçon aux troupes de Jaïme PUIG…