Aujourd’hui, vous avez redoublé d’efforts pour ne pas stigmatiser « l’Autre », l’empêcheur de rouler, de se garer, de s’engager. Et vous l’avez laissé traverser. Langage de charretier, gestes explicites et manoeuvres comminatoires vous avez mis au rancart.
Car c’était le jour béni de la courtoisie au volant, déclaré par l’Association Française de Prévention des Comportements. Le parrain en est Ari VATANEN et l’objectif était de faire savoir qu’un savoir vivre et un savoir conduire sont bien les meilleurs arguments pour lutter contre les accidents.
Et, d’ailleurs, l’entreprise nécessite courage et abnégation. La campagne en était à sa septième journée de ce type tandis que le conducteur héxagonal passe toujours pour être le plus irascible des contrées européennes…
L’élément le plus accidentogène dans ou sur un véhicule, c’est son conducteur. Il faut donc canaliser son comportement vers plus de courtoisie et ouvrir son esprit à la cohabitation avec ses autres compagnons de route. Voilà le sacerdoce de cette Association qui, pour ce faire, a proposé en cette journée d’avril, des initiatives variées et diverses produites dans quelques 186 villes et communes. Avec une chartre de bonne conduite à dix commandements comme point d’orgue, scellant dans le marbre la promesse d’un comportement citoyen.
Un livret test est disponible, manière de faire son auto-critique. C’est toujours mieux que d’avoir une boite noire sifflant à chaque écart et enregistrant toutes les bévues plus ou moins volontaires. Une approche éducative et pédagogique est encore de rigueur. Profitons en pour en saisir l’augure et adopter une conduite apaîsée, le reste de l’année.
SOURCE: www.courtoisie.org