A peine six mois après le concept du Salon de Tokyo, Lexus a tenu sa promesse: la gamme est coiffée d’une version hybride de la nouvelle LS, nommée LS600h. Comme pour la GS450h, la nomenclature se veut une équivalence: la combinaison des moteurs essence et électrique est comparable en termes de puissance et de performance à un croiseur équipé d’un V12 de 6 litres de cylindrée. En fait, le V8 qui équipe le navire cube 5 litres, et si l’on y ajoute le moteur électrique, l’ensemble développe 430 chevaux, qui passent aux quatre roues via une transmission intégrale. C’est la première fois qu’un V8 est accouplé avec un système hybride.
L’ensemble prend ici le nom de Lexus Hybrid Drive, appellation générique qu’on a des chances de retrouver plus tard sur d’autres modèles de la gamme. Malgré sa taille imposante, la LS600h peut être conduite sur le moteur électrique seul, ce qui procurera une transition en douceur pour SuperCEO quand il descendra de son chariot de golf. Le système de caméra de surveillance du conducteur, inauguré par la GS450h japonaise, fait son apparition mondiale sur cette LS, qui innove également par ses feux avants à diodes blanches, ce qui est apparemment une première sur le plan commercial. Je vous fais grâce de la litanie des radars, contrôle de traction et autres systèmes divers qui font que ce salon roulant (vite) contient autant de technologie qu’un avion de ligne d’il y a quelques années. Lexus prend donc le leadership technologique tenu jusque là par Mercedes et sa classe S, en tout cas à partir de avril 2007, quand la LS600h sera commercialisée aux Etats-Unis et au Japon. La course à la technologie s’accélère.
Source et crédit photos: Lexus
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