Il y a Trente ans: la série 6: I L’arrivée

En mars 1976, BMW décide de renouveler sa gamme de coupé grand tourisme qui s’écoule sous le sceau d’une certaine confidentialité. Les 503 d’abord, puis les différentes CS ont fait entrer le blason à l’hélice dans ce segment. Il faut maintenant pérenniser et commercialement l’emporter. Ce sera la mission de la série 6.

Comme souvent, c’est au salon de Genève qui accueille en son sein la nouveauté bavaroise. Deux versions, pour commencer, dues à l’inspiration du styliste français Paul BRACQ, sur base de série 5… 

Le modèle 6.30 CS succède à la 3.0 CS et reçoit un six cylindres de trois litres (2 986 cm3), alimenté par un carburateur solex double corps développant 185 ch DIN. Le coupé 6.33 CSi, quant à lui, innove avec un moteur à injection électronique de type L-Jectronic Bosch. 200 ch sont tirés de ce 3 210 cm3.

Ces mécaniques sont accouplées à une boite manuelle à quatre rapports ou à une boite auto ZF à trois rapports. Quatre disques ventilées sont chargées de les freiner. Les sièges sont réglables en hauteur alors que des vitres « anti-caloriques » légérement teintées d’une couleur bronze donnent une touche spéciale à l’ensemble.

Autre morceau de choix, le tableau de bord dit ergonomique, soit tourné vers le conducteur. Il est composé d’une batterie de huit voyants de contrôle, lesquels permettent de vérifier instantanément, par simple pression sur la touche idoine, les niveaux d’huile, de lookheed de frein, de lave glaces, le fonctionnement des feux…

Le coupé est farbiqué et monté par Karmann. Au début, la concurrence est limitée. La CITROEN SM est partie et la réplique ne peut venir que de MERCEDES avec ses coupés 280, 350 et 450 SLC. Mais dès 1977 arrive une rivale de taille, la PORSCHE 928, capable d’embarquer quatre personnes à destination des 230 km/h. BMW décide de réagir…

A suivre…       

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