Il y a Trente ans: La série 6. II La montée en gamme

Deux ans après le lancement de son coupé série 6, BMW décide, en 1978, d’envoyer au front la 6.35 CSi.

Doté d’un moteur de 3,5 l, ce modèle bénéficie d’une boite à cinq rapports et d’un pont arrière autobloquant. Reconnaissable extérieurement à ses jantes « Motorsport » et à son spoiler avant, la 6.35 CSi propose 218 ch DIN et une V-Max de 222 km/h.

Mais il ne fait pas l’unanimité pour aurant…

Ainsi le magazine ECHAPPEMENT de l’époque la qualifie de « trop lourde et de trop chère« . 218 ch certes, mais 1 500 kg tout de même, entraînant tangage et sous-virage qui ne sont guère la tasse de thé des essayeurs de cette honorable maison, génétiquement plus portés vers la petite sportive que vers le coupé bourgeois.

Dans le même temps, BMW met la 6.30 CS à la retraite pour la remplacer avec une moderne 6.28 CSi animée par l’électronique. Un cubage inférieur de  2 788 cm3 n’entraîne ainsi nullement un perte de puissance qui reste à 184 ch DIN.

En 1982, la série 6 présente une nouvelle fois à GENEVE des évolutions qui se veulent la réplique aux arrivées des 380 et 500 SEC de MERCEDES. La 6.33 CSi disparaît alors que les 6.28 et 6.35 restantes se voient affublées de nouvelles suspensions empruntées à la série 7 pour l’avant et la nouvelle série 5 pour l’arrière.  L’aérodynamique est aussi optimisée grâce à un spoiler et un becquet. La consommation baisse de 10%.

L’évolution se poursuit en 1983 avec l’adoption en série sur le coupé 6.35 d’un ordinateur de bord et d’un système ABS. Mais c’est aussi cette année qu’apparaît enfin l’icône dont ce coupé a besoin: la M 6.35 CSi

A suivre… 

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