VENTURI, c’est un nom qui sonne bien en compétition, et la marque, en effet, a arpenté les paddocks depuis ses débuts, en 1984, jusqu’à la fabuleuse 600 LM.
Du « Gentlemen Drivers Trophy » aux différentes participations au MANS, en passant par une apparition du nom en F.1 avec LAROUSSE, VENTURI s’est égayé sur les circuits.
Pour 2006, VENTURI revient pour se rappeler au bon souvenir de tous. Et la catégorie GT 3 du FIA GT semble tout à fait à même de rallumer la flamme de la course. Suite de l’entretien accordé au Blog Auto par Gildo PASTOR, au Salon Top Marques de MONACO…
LeBlogAuto: Sous quelle forme revient VENTURI sur la piste ?
Gildo PASTOR: Par le biais de la nouvelle catégorie GT 3 mise en place par Stéphane RATEL. Pour ce faire, nous avons pris une base d’ATLANTIC 300 qui présentait l’avantage d’être déjà homologuée par la FIA. Pas besoin, donc, de produire les 25 exemplaires nécessaires pour l’entrée en lice. Les modifications apportées, dont l’adoption du moteur AUDI, ont donné l’HERITAGE. Mais il reste encore un peu de travail.
LeBlogAuto: Qu’est-ce à dire ?
Gildo PASTOR: Des modifications nous ont été demandées par la FIA. Nous serons prêts et d’abord parce que la fédération nous a accordé une dérogation pour engager seulement trois voitures et non les six normalement obligatoires. Ceci pour 2006. En 2007, il y aura bien six VENTURI. A terme, onze châssis neufs seront prêts à l’emploi.
LeBlogAuto: Dans quelles conditions ces voitures seront-elles alignées ?
Gildo PASTOR: C’est la structure JMB qui alignera les voitures. Le règlement impose que ce soit des écuries privées qui participent à la compétition. Il ne peut y avoir d’engagement officiel direct. Gérard DUCAROUGE a mis le projet en route. Il passe donc la main à JMB. Pour ce qui est des équipages, rien de définitif encore. Mais la connotation monégasque ne se démentira pas.
LeBlogAuto: Les ambitions ?
Gildo PASTOR: Les essais préliminaires ont été encourageants dont, dernièrement, le second temps des GT 3 au premier jour des tests de DIJON. Nous n’y allons pas donc pour faire de la figuration.