L‘affaire était entendue. Les flexibilités des appendices aéro devaient être bannies, ou tout du moins recalibrées dans des normes acceptables pour tous les participants au championnat. Mais Ferrari qui se trouvait déjà au centre des précédentes accusations se voit une nouvelle fois montré du doigt pour le même laxisme de fixation de son aileron arrière qui ploierait sous le vent. Forcément, à montrer son derrière à la concurrence lors du GP d’Imola, voilà ce qui arrive ! Pour trouver le délateur, cherchez un déçu. Il n’est pas bleu…
C’est en fait Geoffrey Willis le directeur technique de Honda F1 qui, lassé de voir ses autos promettre en qualifications et s’écrouler en course, reporte sa frustration sur la concurrence.
Il a donc déposé officiellement une plainte à Charlie Withing, grand manitou et chef d’orchestre de l’acceptable (ou pas) en F1, pour se plaindre de la vitesse de pointe « incroyable » de la Ferrari en ligne droite. Avec la lettre, les vidéos prouvant la flexibilité de l’élément arrière.
Un supporter de Renault pourrait dire que lorsque les seconds couteaux s’attaquent mutuellement, c’est qu’on a déjà fait une partie du chemin…vers le titre.
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sources: Autosprint via f1-instinct