Mitsubishi UK remet ça. En 2004, ils avaient concocté une Evo 8 de 400 chevaux, appelée FQ400, la revoici à peu de choses près sous la forme d’une Evo 9 de 366 chevaux baptisée du matricule toujours aussi poétique de FQ360. Résumons l’affaire pour ceux qui ne saisiraient pas bien la portée de ce petit bricolage: voilà des gens qui sortent plus de 360 chevaux d’un 4 cylindres 2 litres turbo-compressé, le mettent dans une brave berline 4 portes qui colle au tarmac comme un vieux chewing gum grâce à des différentiels pilotés qui relèvent de la magie noire, l’homologuent pour qu’on puisse emmener les enfants à l’école avec et garantissent l’auto trois ans, alors qu’on s’attendrait à voir exploser le tout au bout de 100 m, couverts d’ailleurs comme une vulgaire supercar en moins de 4 secondes et demi.
Sauf qu’à 35.504 livres (52.000 euros), vous n’en avez que la moitié, de la supercar en question. Et encore, vous pouvez gagner encore 1000 livres en renonçant aux sièges en cuir.
Alors bien sûr, en plus du nom genre référence de quincaillerie il faudra faire avec l’intérieur de voiture de location anonyme et le kit carrosserie « Mad Max contre Godzilla » (avec en particulier pour cette FQ360 des « générateurs de vortex » sous forme de crans particulièrement élégants à la base arrière du toit), ce qui disqualifie d’emblée la Mitsu auprès des esthètes et plus généralement des gens raisonnablement sains d’esprit. Pour ceux qui restent, qui ne se formalisent ni des ricanements d’autrui ni de la soif inextinguible du glouton hypertrophié blotti sous le capot, la FQ360 est un artefact improbable dont douze secondes de réflexion suivie suffisent à démontrer l’absence totale de justification, mais sans lequel le monde serait tellement moins intéressant.
Source: Mitsubish UK
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