Voilà une petite citadine qui pourrait bien faire un malheur dans nos contrées. Avec sa bouille inspirée de la Mini (l’originale), ses 3,4 mètres de long, ses 790 kg, son appétit d’oiseau et son prix contenu (à partir de 9990 euros en Allemagne), la Daihatsu Trevis possède tous les atouts pour réussir sa conquête du vieux continent.
Son principal handicap, et non des moindres, sera sans doute le déficit de notoriété de la marque auprès des automobilistes européens.
Sachez que Daihatsu est un constructeur nippon spécialisé dans les petits véhicules compacts qui va fêter son centenaire l’an prochain. Réalisant plus de 8 % de parts de marché au Japon, Daihatsu fait partie du groupe Toyota, qui possède 51 % du capital de la société.
Pour en revenir au modèle qui nous intéresse, la Trevis (Mira Gino au Japon) est équipée d’un petit trois cylindres essence de 989 cm3 développant 58 ch à 6000 tr/min pour un couple de 91 N.m. Sa consommation en cycle mixte est annoncée à 4,8 l /100 km tandis que ses rejets en CO2 sont contenus à 114 g/km. Avec un 0 à 100 km/h en 12,2 secondes et une vitesse maxi de 160 km/h, la petite Daihatsu n’est certes pas un foudre de guerre, mais quelle importance pour un véhicule à vocation citadine ?
Déjà commercialisée outre-Rhin, la Trevis devrait arriver très prochainement en France, sans doute après le Mondial de l’Automobile.