Essai Renault Symbioz de 145 ch

Beaucoup de confort

A bord, on retrouve, vous vous y attendiez… la planche de bord du Captur. Il en reprend aussi les dernières technologies, notamment un large écran couleurs derrière le volant et la dalle tactile hyper connectée Open R-link pour la gestion de la navigation, et des fonctions multimédias. Toutefois, face à la présentation hyper moderne des Mégane E-Tech, Scenic et autres, les aérateurs classiques du Symbioz dénotent. 

 

On se sent bien à l’avant, mais on attendait la voiture au tournant au chapitre de l’habitabilité arrière. Il s’agit d’une bonne surprise, avec beaucoup de place pour les jambes, notamment quand on recule la banquette (coulissante sur 16 cm). Une fois n’est pas coutume, même si la place du milieu est la moins confortable, le tunnel central ne se montre pas trop encombrant. Le coffre gigantesque cube de 492 à 624 l, voire 1 582 assises rabattues. Le toit solarbay, plus haut que dans un Captur, s’opacifie à la carte. 

De l’espace à bord

Au volant, on redécouvre un bloc moteur E-Tech désormais bien connu dans la gamme de 145 chevaux. Cette motorisation hybride non-rechargeable assure des longues phases électriques par rapport à un full hybrid classique, pour optimiser sa consommation. Sous le capot du Symbioz, il garde ses qualités, avec effectivement un roulage électrique fréquent, et pas seulement sur quelques mètres. Il repose sur une batterie de 1,2 kWh. 

 

Si besoin, on peut même en forcer la charge via un e-save pour rouler en électrique pendant quelques kilomètres à faible allure en ville. Mais le mieux est encore de laisser la voiture faire. Le passage d’un moteur à l’autre manque un poil de fluidité, mais on chipote. On apprécie l’utilisation d’une boite à crabots, certes un peu moins fluide qu’une CVT. Mais elle nous épargne de bruyantes montées en régime. La consommation sur route atteint péniblement les 6 litres dans notre réalité sur un itinéraire très valloné, et baisse largement en ville. 

Entre un Captur et un Austral

Le Symbioz brille par son très bon niveau de confort. Tant mieux, les familles apprécieront. Les suspensions avalent les irrégularités de la route, sans donner le tournis à tous ses passagers. On pourrait pester contre quelques percussions à très basse vitesse, mais cela n’a absolument rien de rédhibitoire. On se sent franchement bien à l’aise à bord, et on le doit notamment à la sellerie moelleuse qui n’y est pas pour rien. 

 

Rien de particulier à signaler derrière le volant, avec un comportement sur et rassurant, qui rend la vie facile pour le conducteur, même pour les moins aguerris. Tous les ADAS sont là pour la tranquillité de conduite. On regrettera toutefois le coté on/off de la régénération, renforcée seulement par un mode B sur le sélecteur de la boite automatique. On aurait adoré avoir des palettes pour en gérer la force. La pédale de frein à la consistance parfois aléatoire, donne de temps à autre des à-coups inattendus. 

Une motorisation E-Tech bien connue

Pour certains d’entre vous, Symbioz vous rappelle sans doute des concepts de Renault. Cet inédit SUV arrivant au catalogue porte désormais aussi ce nom. Les plus observateurs l’on déjà remarqué, le lien de parenté avec le Captur est évident. Il repose en effet sur la même plateforme, mais avec une carrosserie plus spacieuse. On le voit très nettement de profil et même depuis l’arrière. 

 

Ses concepteurs ont usé d’astuces de design pour limiter l’effet camionnette. La vitre de custode biseautée dynamise la partie postérieure et l’allège visuellement. L’arrière pentu complète l’illusion. Et pour éviter la confusion avec le Captur, il trouve sa personnalité au niveau du coffre avec des feux inédits reprenant le style des Rafale ou Scenic, en laissant les optiques boomerang au modèle dont il dérive. 4,41 m pour le Symbioz, contre 4,21 m coté Captur. L’Austral mesure 4,51 m. 

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