Objectif réduit de moitié
La société, séparée depuis février du constructeur automobile britannique de voitures de sport en tant qu’entité dédiée aux véhicules électriques, a annoncé qu’elle comptait désormais livrer 12 000 véhicules cette année, contre 26 000 auparavant.
La « faute » aux droits de douane selon Lotus
Cet objectif – désormais réduit – fait suite aux projets des États-Unis et de l’Union européenne d’imposer des droits de douane sur les véhicules électriques importés de Chine, où Lotus Technology est basé et fabrique certains modèles.
L’UE, qui a accusé la Chine d’accorder des subventions déloyales aux constructeurs automobiles, intervient alors que des constructeurs comme BYD ont commencé à s’imposer plus agressivement en Europe avec des véhicules électriques moins chers.
Coup dur pour les investisseurs
La baisse des perspectives est un coup dur pour les investisseurs qui avaient soutenu la société lors de son introduction en Bourse en février dernier. À l’époque, Lotus avait déclaré que sa gamme de véhicules électriques de luxe et son rapprochement avec le géant du luxe LVMH l’aideraient à éviter les mêmes difficultés que ses concurrents. Depuis lors, le cours de l’action a presque chuté de moitié.
Sources : Lotus, Bloomberg