Gernot Döllner, Président du conseil d’administration d’AUDI AG, considère la Nouvelle Audi Q5 comme un succès assuré : « L’Audi Q5 est notre modèle de SUV le plus réussi et le plus important sur le segment depuis plus de 15 ans. La nouvelle édition est un développement supplémentaire de ses caractéristiques éprouvées ».
Par rapport à la génération actuelle, le Q5 passe d’un design sobre et classique à un design un peu plus expressif. Les feux Matrix LED s’étirent un peu, mais ils gagnent un « regard » plus méchant. Leur forme est plus complexe avec une petite encoche en partie basse. La signature lumineuse change. La « single frame » évolue franchement, à la fois dans sa forme extérieure pour arrondie, mais aussi la grille qui la compose avec des hexagones avec effet 3D pour élargir visuellement la voiture.
Pour le reste, cela reste du classique de chez Audi avec une grande ouverture en partie basse et deux ouvertures bien marquées par un entourage gris métallisé. Les arches de roues sont très marquées, on compte au moins 4 plis. L’arrière est désormais un « classique » chez Audi avec un bandeau arrondi de feux OLED 2.0. On retrouve comme en symétrie une grosse fausse ouverture qui barre le bas du bouclier arrière. Le reste est plutôt sobre et somme toute classique pour un SUV aux anneaux.
Pour Audi, c’est le deuxième modèle du renouvellement complet de la gamme. Ce renouvellement passe par de nouvelles plateformes, mais aussi par des moteurs thermiques modernisés et électrifiés. Pour son Q5 et sa variante sportive SQ5, Audi a voulu pousser un peu plus haut le cran du véhicule premium. Pour le côté SUV, le Q5 conserve une banquette réglable à la fois en profondeur, mais aussi en inclinaison. De quoi gérer soit la place des passagers arrière, soit le volume d’emport. Banquette rabattue, le volume grimpe à 1473 litres !
MHEV 48 volts à tous les étages
A l’intérieur, on fait un sacré bond en avant. Fini le simple écran « flottant » au milieu de la planche de bord. Ici on a une grande double dalle OLED avec le « cockpit virtuel » de 11,9 pouces et l’écran tactile MMI de 14,5 pouces. C’est complété par un écran passager MMI de 10,9 pouces en option. Les écrans d’infodivertissement ont un système d’obturation pour masquer le contenu au conducteur. Audi joue sur les matériaux avec plusieurs grains, plusieurs touchés différents. Reste à voir ce que cela donnera en essai. Les sièges et l’accoudoir central sont revêtus de matériaux synthétiques Dinamica ou de Cascade. Il y a aussi de l’Impressium.
Pour le lancement du Q5, trois finitions seront disponibles : Design, Business Executive et S line. Evidemment, il y aura aussi le SQ5 qui marie le plumage au ramage. Oonze coloris au programme avec le Blanc Arkona de série (uni), mais aussi des teintes métallisées : Blanc Glacier, Noir Mythique, Argent Fleuret, Bleu Navarre, Rouge Grenadine, Vert District et une nouvelle teinte, le Gris Tambora. Pour le SQ5 et le Q5 S Line, on ajoute le Bleu Ultra métallisé, le Gris Daytona nacré et le nouveau colori Or Sakhir. Les jantes vont de 18 à 21 pouces en fonction des finitions, des options et si on a un Q5 ou un SQ5.
Afin d’augmenter le côté premium, le parebrise a un feuilletage acoustique, et les vitres latérales peuvent aussi l’avoir en option. De quoi rouler en quasi silence malgré les motorisations thermiques.
Un intérieur enfin rafraichi
Car sous le capot, on retrouve du thermique. Tous sont équipés de la technologie dite MHEV (mild hybrid) soit une technologie d’hybridation légère 48 volts. Le moteur électrique développe 18 kW (24 chevaux) et surtout un couple de 230 Nm. Il entraîne la climatisation ce qui permet, moteur thermique éteint de continuer à avoir la climatisation. Le moteur électrique est alimenté par une batterie de 1,7 kWh. C’est une LFP (lithium fer phosphate), technologie qui permet un très grand nombre de cycles sans perte d’autonomie, ainsi qu’un coup plus modeste que d’autres technologies lithium.
La partie thermique est disponible en essence et en diesel. Pour l’essence, c’est l’Audi Q5 TFSI 204 ch (150 kW) et 340 Nm de couple qui sera « l’entrée de gamme ». La transmission quattro sera disponible sur cette motorisation. Pour le Diesel, l’Audi Q5 sera aussi disponible avec le moteur 2.0 TDI de la génération EA288 evo. Il délivre 204 ch (150 kW) et 400 Nm de couple. Ici, seule la transmission intégrale quattro sera disponible. Enfin, l’Audi SQ5, le haut de la gamme, disposera du moteur essence V6 TFSI d’une cylindrée de 3 litres. Il développe 367 ch (270 kW) et a un couple maximal de 550 Nm.
Comme depuis la seconde génération du Q5, celui-ci sera assemblé au Mexique, à San José Chapia. On devrait avoir plus tard des versions hybrides rechargeables (PHEV) qui seront aussi produites là-bas. Il restera l’Audi Q5 Sportback à faire évoluer avec le nouveau style Audi.
Les nouveaux Audi Q5 et Audi SQ5 sont commercialisés en Europe à partir de ce mois de septembre 2024. Les prix commencent à 57 550 € pour l’Audi Q5 TFSI 204 ch en finition Design (60 050 € avec la transmission intégrale quattro) et 61 470 € pour l’Audi Q5 TDI quattro 204 ch en finition Design. Quant à l’Audi SQ5, il débutera à 95 230 €.
Fondamentalement et depuis la Audi 100 j’aime assez Audi. Surtout la RS2 , d’accord.
Mais là je trouve que le style s’empâte et le Q5 qui parvenait à un certain côté statutaire le perd. J’ai même préférence pour un Touareg quoi.
Avec la Q6 qui n’est pas aussi élancée que le concept, reste heureusement les A5 et A6 pour guider les clients vers les bons choix esthétiques.
Mais un seuil de coffre chez Audi se doit d’être en alu, une contre porte de pouvoir accueillir le même métal ou du bois, idem le tableau de bord.
Et ça, c’est pas gagné.
Donc bof au niveau style.
Le reste est sans doute très bien.
C’est pas ouf. C’est peut-être un cas de « ça rend mieux en vrai qu’en photo » mais là on dirait surtout qu’il est allergique aux piqures de guêpes.
Et je trouve que ça manque encore un peu de petits boutons dans la portière.
J’aime bien. Un bémol pour la calandre qui fait plastique en photo.
Une voiture exceptionnelle comme toutes les allemandes. Belle, fiable, en avance sur son temps. Et un SUV, ce que demandent les gens qui ont du goût. En plus Audi une marque qu’on rêve tous d’avoir dans notre garage. Ceux qui critiquent sont juste des jaloux qui n’ont pas les moyens. Le prix ? C’est presque donné pour une telle merveille.
Une idée des rejets de co2 ?
Une évolution notable d’un best seller qui le remet à niveau face à ses concurrents. Je ne vois toujours pas à quoi sert le second écran devant le passager (que je trouve comme sur toutes les nouvelles Audi horriblement mal intégré) mais bon ça doit être pour ne pas se servir de son smartphone.
Quid des nouvelles technologies comme la conduite autonome ou l’intégration de l’IA ?
On remarquera le retour à de vrais échappements , l’ajout d’un damier rouge sur toutes les versions dont je me demande l’utilité.
On en voyait partout de par chez moi.
Puis vint le Tesla Model Y.
On n’en voit plus des Q5.