Land Rover Defender OCTA : plus musclé, plus rapide

Né en 1983, devenu officiellement Defender en 1990 jusqu’à la fin de sa première génération en 2016 (!), le Defender est revenu en 2020 sous une forme toujours massive mais bien plus moderne. Il est surnommé l’OCTA, en référence à la forme octaèdrique (corps solide à huit faces) la plus pure que puisse avoir un diamant, et fait ses débuts dynamiques au Goodwood Festival of Speed. Ce nom OCTA est subtilement indiqué par des petits motifs, comme sur le montant arrière.

Un Defender très sportif…

Le point fort, c’est son groupe motopropulseur. Alors que le Defender V8 actuel utilise un bloc suralimenté de 5,0 litres, l’OCTA utilise un V8 biturbo de 4,4 litres d’origine BMW avec une technologie hybride douce, que l’on trouve déjà sur le Range Rover SV. Il développe 635 ch et 750 Nm de couple, bien que ce chiffre de couple augmente à 800 Nm avec le contrôle de lancement activé.

En ligne droite, le 4×4 fait parler la poudre et n’a besoin que de 4,0 secondes pour atteindre 100 km/h, capable d’atteindre les 250 Km/h, ces performances étant faisables avec des roues en alliage en 22”.

…qui n’oublie pas son ADN d’origine

Ce nouveau modèle est 28 mm plus haut et plus large de 68 mm que les modèles inférieurs. Pour optimiser ses performances, sur route comme en dehors, il a été équipé de triangles plus longs et plus résistants pour améliorer l’articulation des roues et reprend la suspension à liaison hydraulique du Range Rover SV baptisée 6D Dynamics. Ce système permet de se passer de barre anti-roulis en jouant sur la compression et la détente des amortisseurs pour limiter le tangage du véhicule. Cette configuration se compose d’amortisseurs semi-actifs à variation continue et interconnectés hydrauliquement qui, selon Land Rover, réduisent le tangage et le roulis sur la route tout en améliorant également l’articulation hors route.

Land Rover a également équipé le nouveau modèle d’un système qui détecte automatiquement sur quelle surface il roule et optimise le Defender en conséquence. Les conducteurs peuvent également régler manuellement les réglages de la direction, de l’accélérateur et de la suspension. Enfin, un nouveau mode de conduite baptisé « OCTA » a été conçu pour la performance hors asphalte, lequel peut être activé par une pression longue d’un bouton sur le volant et offre entre autres un Launch Control calibré pour les revêtements à l’adhérence faible ainsi qu’un réglage de l’ABS spécifique. La même gamme de modes Terrain Response que les autres Defenders est présente, y compris les paramètres Sable, Boue et Ornières, Herbe, Gravel, Neige et Rock Crawl.

Nouvelles finitions intérieures

Plus haut, plus large, il se démarque immédiatement des variantes inférieures du Defender. Il est équipé de pneus Goodyear Advanced All-Terrain de 33 pouces, de passages de roues évasés, d’un carénage avant entièrement révisé et d’un nouveau pare-chocs arrière avec quatre sorties d’échappement. Peu importe la teinte choisie, tous les OCTA recevront un toit et un hayon peints en noir brillant, les propriétaires pourront opter pour un film de protection mat à appliquer sur toute la carrosserie.

Les changements se poursuivent dans la cabine. Deux nouvelles options Ultrafabric sont disponibles, tandis que de série, le Defender OCTA comprend un cuir semi-aniline Burnt Sienna avec une garniture textile Kvadrat. Land Rover a également pris la peine de concevoir de nouveaux sièges pour le modèle et d’installer un nouveau système audio qui, selon la marque, permettra aux passagers avant de « ressentir et entendre la musique ».

Les prix du Defender OCTA débutent à 183 100 € et 201 700 € en version Edition One, en une seule longueur, le 110, à quoi il faut ajouter le malus maximal de 60.000 euros.

 

(3 commentaires)

  1. Il va faire fureur à Monaco… et là-bas pas de 60000 euros…pauvres riches de chez nous !! Je sors mon mouchoir !!

  2. Dans la forêt, c’est un méchant, il va faire peur aux petits ours et petits tigres de Sibérie, sans compter les petites fourmis !

  3. On en voit pas mal de ces Defender. Perso je suis mitigé : si le look extérieur en jette (l’arrière est super sexy), l’intérieur c’est la douche froide vu les tarifs exigés.
    De toute façon ce n’est un defender que de nom : il n’a rien de l’outil de travail pur et dur qu’était l’ancien Defender. La clientèle n’est pas la même certes et Toyota a eu la même démarche, certes.
    Reste la fiabilité (catastrophique il faut le dire) et l’utilité de sortir 635 cv du vieux V8 BMW qui doit être la seule pièce fiable de cet engin.
    Bah quand on est riche quelle importance, au fond ?

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