L’AIE revoit légèrement à la baisse ses prévisions
L’AIE a déclaré que la croissance de la demande mondiale de pétrole ralentirait à un peu moins d’un million de barils par jour (bpj) cette année et l’année prochaine, la consommation chinoise s’étant contractée au deuxième trimestre en raison de problèmes économiques.
L’Agence s’attend désormais à une demande de 103,1 millions de barils par jour (Mb/j) en 2024 et de 104 Mb/j en 2025, contre 103,2 Mb/j et 104,2 Mb/j pour les prévisions antérieures.
Au deuxième trimestre 2024, la croissance de la demande a ralenti à 710 000 barils par jour. Il s’agit de « la plus lente hausse trimestrielle » depuis le 4e trimestre 2022, indique l’Agence, précisant qu’à cette période la Chine était complètement confinée en raison du Covid-19.
« Le ralentissement reflète principalement une normalisation des taux de croissance vers la tendance des années 2010, mettant un terme aux fluctuations des dernières années liées à la pandémie », estime l’AIE.
Alors que la reprise économique post-COVID s’essouffle dans le monde entier, une croissance économique morose, une efficacité énergétique accrue et l’essor des véhicules électriques constitueront des vents contraires pour la croissance cette année et l’année prochaine, ajoute l’Agence.
Le poids de de la Chine ralentit
Elément notable : selon les prévisions de l’AIE, le poids de la Chine dans la hausse de la demande va tendre à diminuer : l’Empire du Milieu ne représentera plus que 40% de cette progression en 2024 et 2025, contre 70% l’année passée, estime-t-elle.
Car d’autres économies émergentes, comme l’Inde ou le Brésil, devraient voir leur importance dans la croissance de la demande s’accroître.
L’AIE prévoit un excédent majeur
Début juin, l’Agence avait indiqué prévoir un « excédent majeur » sur les marchés du pétrole d’ici 2030. Arguments invoqués : une stabilisation de la demande – liée notamment à la hausse des énergies renouvelables -, assortie d’une hausse de la production mondiale.
L’AIE prévoit ainsi que la demande mondiale de pétrole, en incluant les biocarburants, « se stabilisera à près de 106 millions de barils par jour vers la fin de la décennie », contre un peu plus de 102 Mb/j en 2023.
Notre avis, par leblogauto.com
Reste que l’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) et l’AIE ont de nouveau prévu des croissances de la demande mondiale de pétrole à court et moyen terme différentes, selon les rapports publiés par les deux organisations cette semaine, les prévisions de l’OPEP se situant dans la partie haute des attentes de l’industrie. L’OPEP a ainsi maintenu ses prévisions d’une croissance relativement forte de la demande mondiale de pétrole en 2024 et l’année prochaine, affirmant mercredi qu’une croissance économique résiliente et le transport aérien soutiendraient la consommation de carburant pendant les mois d’été.
Les analystes pétroliers sont quant à eux plus divisés que d’habitude sur la croissance de la demande de pétrole pour 2024 et à moyen terme, en partie en raison de différences d’appréciations sur le rythme de la transition mondiale vers des sources d’énergies plus propres … ou dites comme telles.
Sources : AIE, Opep
Et encore, les VE ne représente même pas 1 % du parc automobile mondiale en 2024… Imaginons quand il ne va représenter que seulement 25 % !?
Oui imaginons ! ?
@Xavier, oui je parle mondialement, chez nous, ce sont 2,5 % en parc et 18 % en vente… Mais dans certaines concessions, le chiffre de plus de 25 % est déjà dépassé, quand les gens ont le choix sur les énergies !
Là où il y a des guerres et des conflits armées…les gens y vont moins se promener et les lampes à pétrole ne consomment pas beaucoup…
C’est vous qui voyez …pour vos vacances !
Bonne nouvelle, le gasoil est redescendu à 1.5€ ici et le sp95 à 1,58€