Face à l’Alfa Romeo Junior : premières impressions

Alfa Romeo signe son retour dans le segment B (voitures compactes) avec l’Alfa Roméo Junior, ex Milano. Mais c’est surtout le premier véhicule 100% électrique proposé par la marque, s’inscrivant ainsi dans son plan « from zero to zero » lancé en 2022, qui a pour objectif d’être la marque la plus rapide du paysage automobile mondial à passer de zéro voiture électrifiée début 2022 à une gamme 100% zéro émission en 2027. J’ai eu la chance de le croiser dans un studio parisien : voici mes impressions. 

Le défi principal d’Alfa Romeo avec le Junior est de réussir à combiner tradition et modernité, ce qui n’est pas une tache simple, surtout pour une marque avec autant de puristes. Pour ce faire, Alfa a décidé d’intégrer quelques clins d’oeil comme le scudetto « Legenda » qui orne l’avant du véhicule (une calandre qui est inspirée des premières Alfa Romeo) ou encore la calandre « Progresso » pour les éditions « Sport » et « Veloce », qui fait référence à la 33 Stradale. 

Parlons de ces différentes versions, c’est à la fois le point positif et négatif du Junior. D’un côté, il permet à tout le monde de s’y retrouver, avec l’édition « Premium » pour une compacte de ville chic, la techno pour les adeptes de technologie avec chargeur à inductions et radar à 360°, et enfin les versions « Sport » et « Veloce » pour ceux qui recherchent l’ADN sportif d’Alfa Romeo. Le problème se pose donc essentiellement pour les Alfiste : pour vous procurer une « vraie » Alfa, même si elle est électrique, il vous faudra opter pour la version « Veloce » ce qui reviendra à 46 500€. 

Pour ce qui est de la recharge, la Junior propose 3 alternatives: le « mode 2 » qui correspond à la charge à domicile avec un temps estimé à 30 heures pour remplir la batterie, le « mode 3 » qui avec la puissance maximum (11 kW) promet un temps de charge de 5h45, et enfin le DC Fast (100 kW maximum) qui lui devrait remplir la batterie de 20% à 80% en 27 minutes. La motorisation des versions électriques variera entre 156 ch et 240 ch, offrant jusqu’à 410 km d’autonomie. Les versions hybrides mHEV délivreront quant à elles 136 ch. Un gros plus de ce modèle est aussi son coffre qui, dans les versions hybrides, offre un volume de 400 litres. 

Enfin, évoquons les prix: l’Alfa Romeo Junior Ibrida sera disponible à partir de 29 500€ tant dit que pour l’Elettrica il vous faudra rajouter 9000€, et ceux pour toutes les versions. L’édition « Speciale », qui sera celle de lancement disponible dès septembre, affiche un prix de 31 500€. Pour la « Techno », « Premium » et « Sport », il vous faudra débourser respectivement 32 000€, 34 500€ et 37 000€. Enfin la « Veloce », qui devrait être disponible fin 2024, coûtera 46 500€, et sera la seule version disponible uniquement en 100% électrique. 

Chers Amis Alfistes, craqueriez-vous pour le Junior ?

(37 commentaires)

  1. C’est joli, fiable maintenant et incontestablement du premium : je ne vois pas en quoi un Alfiste se plaindrait.

    1. C’est bien la première fois qu’on voit, quelqu’un se réjouir de la fiabilité d’une voiture en apprenant qu’elle est doté d’un moteur pur Tech!
      Pourriez-vous informer les concessionnaires Peugeot et autres, qui refusent aujourd’hui, de reprendre les véhicules équipés de cette mécanique ?
      Pour Info, en Amérique du Sud, Brésil, etc. les 208, et les C3 sont équipés du moteur Fiat, Firefly pour éviter ce genre de problème

      1. Vous parlez de QUOI @sverige !?
        Vous connaissez déjà les bilans de fiabilité du nouveau Pureteh ???

    1. Bon soyons sérieux SVP.
      Les Alfa propulsion avec des double arbre atmo purement thermiques C’EST FINI.
      Il y a la collection pour ça.
      Le monde a changé, et c’est plutôt rassurant de voir qu’une marque comme Alfa survit et s’adapte.

  2. Cette daube insipide, on voit que c’est des franchouilles qui dirigent Alfa, c’est minable

    [Modo : pour une fois, nous allons laisser passer pour vous montrer ce à quoi vous échappez tous les jours ou presque.]

  3. Elle est vraiment pas belle et indigne d’être une Alfa. Ils réussissent à faire un Nissan Juke 4 ans après…. C’est pas brillant! Ça redore pas un blason.

  4. Parler de fiabilité au sujet d’une voiture affublée d’un moteur Puretech c’est du délire…

  5. On reconnaît bien la cellule centrale de la 2008, On apprend que le moteur hybride est un puretech ? et qu’elle est faite en Pologne…..
    Il est ou, l’ADN Alfiste??? De cette voiture rebaptisée à la hâte 10 jours avant son lancement, par la faute d’un service marketing, nul qui ne fait pas son boulot

    1. @sverige, le design est 100 % Alfa.
      « On reconnaît bien la cellule centrale de la 2008 » …Et alors ?
      Elle a aussi 4 roues…

  6. Je peux comprendre que les alfistes soient en colère, mais toute il faut aussi vendre des voitures pour vivre (la 911 ne serait plus la sans les deux suv de la marque), alors si pour avoir des produits plus fun il faut passer par la…. En plus de tous les modèles sur cette base c’est sans doute la mieux… j’aime bien les jantes style téléphone à 4 rond de la premiere photo mais je ne l’ai pas vue pour la France…

    1. les jantes sont bien le seul élément stylistique repris de l’héritage Alfa et c’est le seul truc élégant. Le designer n’avait qu’à adapter les faces avant et arrière des Alfa des 20 dernières années (avec la plaque avant décentrée, le scudetto en bonne place et des feux arrière effilés…) pour obtenir un bon résultat à coup sûr. Au lieu de cela, il a voulu “innover”, en apportant son “expérience “ de chez Dacia et tout est loupé. Les Alfistes ne peuvent pas comprendre…

    1. en plus Tavares nous explique qu’il est obligé de fabriquer la voiture en Pologne pour ne pas perdre d’argent. Pendant ce temps, là Panda et le Renegade sont fabriqués en Italie et la Renault 5 sera fabriquée en France… Tavares nous présente la Junior comme du premium mais il omet de dire que les Audi Q2 ou Mini Countryman sont fabriqués en Allemagne, eux ; il veut juste marger à l’excès pour optimiser ses primes…

    1. C’est dire à quel point Stellantis est fier de son puretech (qu’on nous colle jusque dans les Alfa, Lancia, qui ont fait leur réputation sur leurs moteurs….)

    2. Prochaine étape ; arrêter d’appeler hybride des moteurs qui n’ont qu’une micro hybridation 48 v via la boîte de vitesse). Tavares peut consacrer une partie des liquidités disponibles pour concevoir un vrai moteur hybride. S’il ne sait pas où trouver les compétences, je peux lui rappeler qu’il n’a pas encore virer tous les ingénieurs moteurs italiens, qui ont fait leurs preuves

      1. @Twin Spark, comment vous appelez un GMP qui fonctionne d’un feu rouge à un autre, sans l’aide du thermique !?
        …c’est une hybridation légère… Un MHEV… Mais un hybride quand même !
        … Si l’on dit la vérité, sinon on se trompe ou on ment.

  7. Raphael Koskas, dans l’article je n’ai pas trouvé ou lu vos impressions. Le titre ne correspond pas à l’article, vous parlez de tout sauf de vos premières impressions.

  8. C’est un 2008 recarossé il en recupére donc les défauts et n’apporte rien de l’ADN Alfa. En même temps la Giulia ne se vend pas donc l’ADN Alfa ne fait plus de recette. Moi j’ai trop attendu une Giulietta 2, je suis finalement parti a la concurrence.

  9. Enfin une nouvelle Alfa Romeo compacte dirons certains… C’est un peu vite aller en besogne. Car une Alfa, ce n’est pas qu’un look (plutôt bien renouvelé) ou blason. C’est aussi et surtout du caractère… Mécanique! Et ici, que propose-t-on aux Alfistes (et aux autres), un bloc moteur 3 cylindres 1.2 Pure Tech de 136cv! Un moteur d’origine PSA (et sa Non fiabilité légendaire) dans une Alfa ? Tant qu’à devoir le renommer, autant le rebaptiser Arna, c’eût été plus raccord ? Dommage, il me plaisait pourtant bien, mais sans cœur Alfa, point d’Alfa ?

  10. sympa la calandre façon nouveau partner!J aime pas trop alfa mais je comprends les pauvres alfatistes qui doivent deprimes sévéres. Quelle tristesse

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