Evidemment, dans ce genre de discussions « secrètes », il est difficile de démêler le vrai du faux. Toujours est-il que selon l’agence de presse, ces discussions auraient achoppé, VW décidant d’y mettre fin. Pourtant, les constructeurs européens ont intérêt, comme dans le véhicule utilitaire, à nouer des partenariats pour pouvoir contrer les assauts des constructeurs chinois dans le VE. Un modèle coproduit permet d’augmenter les volumes, et donc de réduire les coûts ainsi que d’être plus compétitif.
L’arrêt des discussions signifie visiblement pour les deux constructeurs qu’il va falloir continuer tout seul, ou discuter de nouveau avec un autre partenaire. Oui, mais qui ? Les deux constructeurs n’ont pas souhaité répondre à Reuters qui cite « quatre sources proches du dossier » (expression consacrée). A priori c’est bien VW qui a mis fin aux discussions selon ces sources.
Chez VW certains ne voulaient pas de l’accord
Pour Renault, de toute manière, le programme Twingo EV est sur les rails et doit aboutir en 2026. Pour VW cela aurait été un « bon wagon » à prendre. Pourtant, selon une des sources, l’accord était tout proche et VW déciderait d’y aller seul. En interne, plusieurs voix d’importance – dont celle de Daniela Cavallo présidente du conseil des salariés – se sont élevées pour faire pression et faire capoter les discussions. Selon ceux-ci, VW a les reins pour tout faire en interne et suffisamment de marques (Skoda et Seat sans doute) pour rentabiliser le projet. C’est d’autant plus dommage que même le patron du groupe Renault, Luca de Meo, plaide régulièrement pour plus de coopération entre constructeurs européens.
D’autres comme Stellantis ont décidé de « pactiser avec le Diable » et de coproduire en Europe des véhicules Leapmotor. Une façon de contourner les restrictions sur les aides étatiques (bonus) pour l’un, et pour l’autre d’ajouter à bas coût un véhicule électrique de plus, qui permet théoriquement la baisse des moyennes de CO2 de la gamme.
Pour Renault, va-t-il falloir retourner vers Nissan et Mitsubishi ? Après tout, l’Alliance est théoriquement toujours vivante. Pour l’Airbus des véhicules électriques (formule consacrée dès que l’on parle d’un partenariat entre plusieurs constructeurs européens NDLA) il faudra repasser. Ces véhicules type Twingo EV sont attendus d’ici fin 2025/2026 avec un prix de 20 000 € avant bonus environ tout en les produisant en Europe.
Ce véhicule pour VW se serait placer sous l’ID.2 que l’on doit voir arriver pour 2026. Mais, l’ID.2 sera sur le créneau des 25 000 € et en face de la Renault 5 E-Tech electric. Ce projet avec Renault aurait permit d’avoir plus rapidement un véhicule, ID.1, « à 20 000 € », un cran en-dessous.
L’Esprit Européen des Allemands est merveilleux !!! ?
Idem pour la défense…
Des allemands choisir une technologie française … .
Tous les grands constructeurs automobiles redoutent l’arrivée des constructeurs chinois au niveau mondial : y aura-t-il toujours de la place pour tout le monde ou un grand groupe automobile va-t-il disparaitre ?
Tout le monde se souvient de ce qui est arrivé à l’industrie automobile anglaise dans les années 70, la faute à un manque d’investissement et à des produits datés.
Bref, c’est un peu chacun pour soi.