CATL envisage de partager sa technologie de batterie

CATL en discussion pour un service de redevance de licence

C’est en effet ce qu’affirme un porte-parole de l’entreprise, interrogé par le site web de véhicules à énergie nouvelle CnEVPost. Il affirme que CATL discute avec une douzaine de constructeurs automobiles pour un service de redevance de licence (LRS) afin de coopérer au développement et à la production de la technologie.

Dans ce cadre, la société fournirait des licences de technologie ainsi que des services de construction et d’exploitation d’usines pour aider les titulaires de licences à maîtriser rapidement les capacités de production de batteries, explique le porte-parole.

Avantages pour CATL : l’accès à de nouveaux modèles de revenus et des formes plus avancées d’expansion de sa présence à l’étranger.

« CATL s’engage à soutenir la transition mondiale vers de nouvelles sources d’énergie avec des technologies et des produits avancés et explore activement plusieurs modèles de collaboration avec des partenaires mondiaux précise le porte-parole.

CATL constate un déficit de capacité

Bien que l’entreprise soit reconnue comme le leader mondial en volume de fourniture de batteries, revendiquant une part de marché de 36,8 %, le porte-parole affirme que la société constate toujours un déficit de capacité nécessaire à la croissance mondiale attendue pour les véhicules 100 % électriques. CATL continue de construire de nouvelles usines de batteries pour se préparer à la demande prévue, ajoute le porte-parole.

« Alors que le monde intensifie ses efforts pour lutter contre le changement climatique, il existe encore un énorme potentiel de croissance du marché. La capacité de production de haute qualité et efficace reste limitée. De plus, un grand nombre d’usines annoncées n’ont pas été mises en œuvre, et il n’apparaît pas clairement si les capacités annoncées seront réellement atteintes » ajoute-t-il.

Sources : CnEVPost

Un commentaire

  1. « CATL se dit prêt à concéder sous licence sa technologie de nouvelle génération aux constructeurs automobiles »
    Ce n’est certainement pas gratuit et cela assoit la supériorité chinoise au détriment de l’industrie européenne dans la R&D.

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