Stéphane Winkelmann rappelle l’importance vitale de ce modèle :
« Avec l’Urus, nous avons changé les paradigmes du monde des SUV, ouvrant la voie à un nouveau segment », a commenté Stephan Winkelmann, président-directeur général de Lamborghini. En quelques années seulement, l’Urus est devenu le best-seller de notre marque, permettant à Lamborghini d’attirer de nouveaux clients et de renforcer sa position sur les marchés les plus importants. Avec l’Urus SE, nous avons fait un pas de plus vers l’avenir, conformément à notre stratégie Direzione Cor Tauri, en poursuivant l’électrification de la gamme et le chemin vers la décarbonation qui a commencé avec l’introduction de la super voiture de sport Revuelto en mars 2023. »
800 CV mais un malus qui fait pschiiit
Dérivé du Porsche Cayenne Turbo E-Hybrid, le groupe moteur V8 4.0 biturbo a été repensé pour fonctionner en synergie avec le groupe motopropulseur électrique. La partie thermique développe 620 CV et 800 Nm de couple moteur, associée à un groupe motopropulseur électrique délivrant 192 CV (141 kW) et 483 Nm de couple. Pour fournir une puissance maximale, l’accent a été mis sur la stratégie d’étalonnage entre l’ICE et le moteur électrique, atteignant une puissance totale de 800 CV. Une batterie lithium-ion de 25,9 kWh est située sous le plancher de chargement et au-dessus du différentiel arrière à commande électronique.
Le moteur électrique synchrone à aimant permanent situé à l’intérieur de la transmission automatique à 8 rapports peut servir de boost au moteur thermique V8 mais aussi d’élément de traction, faisant de l’Urus SE un véhicule 4 roues motrices 100 % électrique capable de parcourir plus de 60 km en Mode EV.
Le nouveau système de répartition du couple électrique longitudinal central, doté d’un embrayage électro-hydraulique multidisque, qui répartit le couple moteur de manière variable et continue entre les essieux avant et arrière, fait ses débuts sur l’Urus SE. Il offre une puissance totale de 800 CV à 6 000 tr/min et un couple total de 950 Nm déjà disponible à 1 750 tr/min et jusqu’à 5 750 tr/min. L’Urus SE passe de 0 à 100 km/h en seulement 3,4 secondes (Urus S : 3,5) et de 0 à 200 km/h en seulement 11,2 secondes (Urus S : 12,5), atteignant une vitesse de pointe de 312 km/h (Urus S : 305 km/h), ce qui lui permet de reprendre le leadership en V-Max sur l’Aston Martin DBX 707.
Lamborghini affirme que le rapport poids/puissance est amélioré, mais forcément avec 800CV au lieu de 620CV, cela permet aussi de compenser la prise de poids conséquente, puisque le Urus approche désormais les 2.5 tonnes. Néanmoins, le passage au PHEV fait sauter le malus en France…En effet, l’Urus SE devrait afficher des émissions de CO2 largement réduites (probablement autour des 40 à 50 g/km, encore en cours d’homologation) et donc échapper au couperet fiscal, contrairement à l’Urus thermique qui est touché par le malus maximal de 60 000 € chez nous. Inutile de s’attarder sur l’effet pervers du système et des PHEV…Allez comprendre cette aberration !
Mise à jour esthétique et intérieure
Lamborghini a retravaillé le design, qui est légèrement adouci afin d’améliorer l’aérodynamisme. La partie avant présente un nouveau capot au design flottant, où l’absence de ligne de coupure donne une impression de continuité et amplifie le style athlétique de l’Urus SE, rappelant certains nouveaux concepts stylistiques introduits par la Revuelto. Parmi les autres nouveautés figurent les blocs optiques dotés de la technologie matricielle LED, introduisant une toute nouvelle signature lumineuse inspirée de la queue du taureau de la marque Lamborghini, ainsi qu’un pare-chocs et une calandre redessinés.
À l’arrière, le hayon du coffre a été entièrement repensé, introduisant une continuité inspirée de Gallardo qui harmonise les lignes en reliant les feux arrière avec des feux en « Y » et le nouveau diffuseur arrière, qui donne au véhicule des proportions encore plus sportives. Associé au nouveau becquet, le diffuseur augmente l’appui arrière de 35 % à grande vitesse par rapport à l’Urus S, améliorant ainsi encore la stabilité du véhicule.
L’habitacle a été mis à jour avec un écran plus grand – désormais 12,3 pouces – installé au centre du tableau de bord doté d’une nouvelle version de l’interface homme-machine (IHM). Les concepteurs du Lamborghini Centro Stile ont également axé leur conception sur les bouches d’aération ; les éléments de garniture en aluminium anodisé avec la forme caractéristique en Y ; et les nouveaux revêtements de panneaux, de sièges et de tableaux de bord. Le panneau de boutons-poussoirs mécaniques donne une sensation plus tactile.
Personnalisation : un choix royal
L’Urus SE offre une gamme d’options de personnalisation inégalée dans sa catégorie. Les jantes en alliage sont mises à jour avec l’introduction de jantes Galanthus de 23 pouces associées de série à de nouveaux pneus Pirelli P Zero.
La gamme de couleurs a également été élargie, avec plus de 100 options de carrosserie désormais disponibles, dont deux nouvelles couleurs proposées au lancement : Arancio Egon (orange), en combinaison avec un intérieur en Arancio Apodis (orange), et Bianco Sapphirus (blanc) avec intérieur en Terra Kedros (terre cuite). Les options intérieures comprennent une gamme de 47 combinaisons de couleurs et quatre types de broderie (coutures Q-citura), avec le potentiel supplémentaire offert via le programme Ad Personam.
Tout cela a un coût, puisque le Urus SE devrait débuter aux alentours des 270.000 euros, contre 215.000 pour le Urus « normal ». Mais bon, cette clientèle n’en est pas à 50k près ! Disons que la somme plutôt que d’aller à l’état en malus, ira à Lambo !
Toute cette comédie était prévisible pour échapper au malus…et en plus avec le PHEV …il est possible d’échapper plus tard à l’interdiction de circuler dans les centres-villes pour les purs thermiques !!
Ceux qui élaborent nos législations sont bien naïfs.
C’est un véhicule intelligent à plus d’un titre… Pour le conducteur vis-à-vis de la législation et aussi pour les clients qui pourront avoir un véhicule ultra performant et en pouvant diminuer les impacts sur l’environnement… à eux d’utiliser avec intelligence.
C’est un véhicule qui pourrait faire 90 % de ses trajets en 100 % électrique… comme une grosse Tesla ET pouvoir faire à tout moment 2000 km dans la journée sans attendre des heures à la recharge.
Autrement dit… Le meilleur des deux mondes !
En-tout-cas, il mérite d’exister.
Les systèmes d’hybridations sont les seuls à pouvoir justifier l’autorisation à les produire et les vendre au-delà de l’année 2035.
Les MHEV permettent de couper le moteur en ville à 50 % du temps au minimum voire 80.
Les PHEV peuvent le faire à 100 %.