Un véhicule Citroën, cela a longtemps été de la prestance, une élégance discrète, et soit de grandes qualités routières (Traction, DS, SM, XM, etc.) soit un accès à l’automobile pour les moins fortunés (2CV, LN Visa, AX, Saxo, etc.). Désormais, Citroën tente de faire les deux, avec plus ou moins de réussite.
Le Citroën C3 Aircross doit être un SUV électrifié (micro-hybride et version électrique) qui devra réussir à ménager la chèvre et le chou. La chèvre d’une capacité d’emport importante, tant en bagage qu’en passagers, et le chou d’un prix serré pour aller défier le Dacia Jogger (rien que cela ?).
S’il porte le même nom et devrait être très proche stylistiquement, « notre » C3 Aircross diffère du C3 indo-asiatique et sud-américain présenté il y a un an. La plateforme est revue aux standards européens, les matériaux aussi, ainsi que les équipements. Pour le style, on l’a dit, c’est inspiré du « manifeste » de style Oli avec une signature lumineuse en C « bâton » et des lignes plus tendus. Fini le dessin mou du C3 Aircross de 2017.
Surtout, ce cousin technique de l’Opel Frontera que l’on a découvert très récemment va grandir avec une vingtaine de centimètres en plus pour aller sur les 4,35 m de long. De quoi offrir un espace intérieur important avec même une possibilité de 7 places. Dans sa version électrique, il pourrait être avec l’ancienne chaîne de traction PSA de 136 ch pour 300 km WLTP environ, mais aussi la nouvelle chaîne de traction à 156 ch et 400 km WLTP environ. De quoi lui donner un prix plancher même en VE ? On verra.
Pour le dessin, prenez le Frontera, changez l’avant pour quelque chose ressemblant à la nouvelle ë-C3 et vous aurez le C3 Aircross. A l’intérieur, on devrait retrouver les mêmes intérieurs dans les deux véhicules. Allez rendez-vous demain pour découvrir le nouveau Citroën C3 Aircross réinventé.