Confortable et agréable à vivre
Avec une telle longueur, on s’attendait à beaucoup d’espace à l’arrière. Effectivement, on n’en manque pas. On peut étendre les jambes comme dans une limousine. Comme d’habitude, l’occupant de la place centrale sera moins bien loti. La soute gigantesque à la très large ouverture peut accueillir 690 litres ( 1 920 banquette rabattue). Voilà de quoi satisfaire même les plus exigeants en la matière.
A l’avant, le style se rapproche de certains véhicules ID (avec une meilleure qualité de finition). Le sélecteur de la boite automatique migre sur la colonne de direction. Cela libère la place pour deux très grands vides-poches. L’instrumentation s’avère 100% numérique, avec notamment (en option) une énorme dalle tactile de 15 pouces, qui gêne même parfois la vision à cause de sa hauteur. Evidemment, elle embarque toutes les technologies avant-gardistes du moment.
De la place, du coffre et de la technologie
La nouvelle Volkswagen Passat reposant sur la plateforme MQB Evo, se fait remarquer par son confort, notamment sur les routes et rues bosselées ou jonchées d’obstacles, même à basse vitesse. On se demande même si la nouvelle suspension du système DCC Pro apporte un réel avantage par rapport à l’amortissement classique dont nous disposions. Les mouvements de caisse plutôt contenus, nous garde éloignés de sensations « marines » comme on peut le subir parfois ailleurs.
Ce break fait preuve d’un équilibre appréciable, malgré ses grandes dimensions. Mais cette routière s’apprécie surtout lors des longues liaisons. Avec ses ADAS de dernière génération finement réglés, on regrette de ne pas pouvoir lâcher le volant. Les gros rouleurs pourront ainsi aligner les kilomètres sans coup férir, avec des technologies qui agrémentent très nettement la vie à bord.
Un long break
La toute nouvelle Volkswagen Passat se distingue très largement de sa devancière. A commencer par le style, avec un regard perçant. Avec sa grande bouche dans le bouclier, elle semble pouvoir avaler tout ce qui se présente devant elle, sans avoir pourtant l’air trop agressive. Elle nous rappelle qu’il existe quelques alternatives aux SUV sur le marché des routières.
Au volant de ce break, il faudra tout de même avoir le compas dans l’oeil pour le caser, avec sa longueur de 4,92 m, rien que ça! Pour ceux qui se posent la question, elle se rapproche logiquement de la Skoda Superb, sa cousine tchèque qui lui rend juste 2 petits centimètres. L’arrière plutôt massif reprend la signature lumineuse vue aussi sur Tiguan. Quelque touches de chrome lui apportent un soupçon d’élégance.
4.92m c’est seulement quelques centimètres de moins que mon break série 5, c’est dire la taille de cette voiture !
Voiture typiquement créée pour les besoins des cadres d’entreprise allemands (voiture de société donc) le plus gros marché, les particuliers ne jurant que par les SUV, ce qui est une erreur.
150 cv ça ne doit pas dépoter outre mesure en accélération, surtout avec le moteur essence. Mieux vaut investir dans le diesel, qui aura plus de couple et consommera moins, ou alors dans le PHEV.
On peut pas dire que VW ait pris des risques concernant le style. L’avantage est que c’est un dessin qui ne va pas vieillir vu qu’il a l’air de dater de plusieurs années.
C’est sûr que ça ne seront que des voitures de société et de location.