Confortable. Equipements de routière.
Aussi surprenant que cela puisse paraitre, Volkswagen tarde à intégrer des solutions d’hybridation pour ses citadines ou petits SUV. Le T-Cross dans sa version de 115 chevaux a donc droit à un malus démarrant à 260 euros. Avec seulement 5 chevaux de plus, soyons clairs, les habitués ne ressentiront pas vraiment de différences avec l’ancien 110. Il se montre suffisamment puissant pour le quotidien, notamment en ville avec une boite DSG plutôt douce.
Cette dernière assure une fluidité appréciée. La tâche parait un peu plus difficile lorsque l’on sort des villes, où l’on doit chercher la puissance assez haut pour se relancer en se mettant dans la bonne phase du couple. La DSG se montre alors parfois hésitante avec certains rétrogrades impertinents, que l’on apprend avec le temps à anticiper. La consommation moyenne est restée en dessous des 7 litres sur notre parcours.
De l’espace et du coffre
La modernisation de la voiture apparait plus évidente à bord, et ce dès le premier coup d’oeil. On remarque immédiatement les écrans couleurs constituant maintenant l’instrumentation sur toutes les versions. La dalle tactile désormais déportée est disponible en deux tailles, 8 et 9,2 pouces si l’on coche la bonne case sur le bon de commande (10,25 pouces pour celle derrière le volant). Le dessus de la planche de bord s’avère dorénavant moussé.
Pour le reste, l’espace à bord surprend toujours autant, compte tenu de son gabarit modeste (4,14 m). A l’arrière, la banquette coulissante permet de moduler la place dédiée aux occupants ou au bagages dans le coffre. La capacité de ce dernier peut donc varier de 385 à 455 litres. Toutefois le passager du milieu n’appréciera guère les longues distances, à cause d’une assise peu confortable.
Toujours pas d’hybridation
Le nouveau Volkswagen T-Cross fait preuve d’un bon niveau de confort, notamment au moment d’aborder les rues des villes où se succèdent les ralentisseurs et autres nids de poule. Notez que le système de Start-Stop se montre plutôt doux, malgré l’absence d’hybridation. On réalise aussi que la conduite d’une thermique nous renvoie à une époque où la consistance de la pédale de frein demeure parfaitement constante.
Question comportement, le Volkswagen T-Cross ne cherche pas à titiller un Peugeot 2008 qui reste une très bonne référence au chapitre du compromis confort/dynamisme. Il se révèle moins sympathique à mener quand on accélère le rythme, mais cela n’a rien de vraiment perturbant pour des clients qui apprécient en premier lieu le confort. Il intègre désormais aussi les ADAS de routière, avec une conduite semi-autonome performante. L’alerte de survitesse, obligatoirement activée au démarrage, se débranche heureusement en un geste.
Un visage plus moderne
Le segment très compétitif des SUV à vocation plutôt urbaine met à rude épreuve ses acteurs, et le Volkswagen T-Cross n’y échappe pas. Le constructeur allemand opère donc une mise à jour bienvenue pour continuer à tenir la comparaison face aux stars notamment françaises sur le marché national. Pour autant, son physique évolue peu. Les modifications esthétiques suffisent pour le rendre un peu plus moderne.
Les meilleurs observateurs auront remarqué en premier lieu la nouvelle signature lumineuse full led à effet « 3D » à l’arrière. Un bandeau allumé la nuit relie les deux feux à l’arrière. Même chose à l’avant comme toutes les nouvelles Volkswagen du moment. Le design des boucliers change pour les deux types de finition. De nouvelles jantes intègrent également le catalogue. Voilà ce qui permet de différencier ce T-Cross du précédent.
Au secours… Après les Stop&Start qui se réactivent automatiquement au démarrage, les alertes « survitesse » (je mets des guillemets, car vu les chiffres sur les panneaux on serait plutôt dans la sous-vitesse et c’est de plus en plus généralisé). Et encore merci l’Europe d’imposer toutes ces merdes. J’espère au moins qu’il y aura moyen de faire sauter cela via l’OBD.
Un dispositif interdisant vraiment l’usage de téléphone en roulant, par contre, on attends toujours. Certes, cela pourrait affecter les passagers, mais vu l’ampleur du problème ce serait un moindre mal.
modèle essayé: 35000€, consommation en dessous de 7l (10€ les 100km?) et un petit malus…
Pour pratiquement le même prix, on a une excellente Renault E-Megane de 220cv et 60kWh de batterie, qui ne coutera que 3 euros/100 km
Pas le même usage !
Excellente seconde voiture du foyer. Le prix est typiquement VW, et l’absence de version hybride fait qu’on a envie de voir ce qui se passe chez Toyota, tiens par exemple.
Ou de se tourner vers un VE mais là les tarifs s’envolent.
Bref, on n’en verra pas à tous les coins de rue.