Ferris Rezvani a lancé son entreprise en 2013, qui s’est distinguée par la production de véhicules « maousses » de style militaire, avec gros blindage, comme les 4×4 Tank et Vengeance (sic) ou encore le Hercules à 6 roues. Revzani avait aussi développé une sportive, la Beast, basée sur une Ariel Atom.
Pour le 10e anniversaire du modèle, Revzani revient avec une deuxième génération de la Beast qui repose désormais sur la Corvette C8. On retrouve d’ailleurs, derrière une carrosserie en fibre de carbone profondément modifiée, la silhouette rablée et ramassée de la supercar américaine qui est passée au moteur en position centrale arrière. Le style est clairement agressif, avec des influences certaines. L’avant évoque un peu l’Audi R8, tandis que l’arrière, notamment au niveau du design des phares, ferait penser à Aston Martin.
Un bloc Corvette gavé aux amphétamines
Le bloc V8 de 6,2 litres a été retravaillé, avec l’ajout notamment de turbocompresseurs et de quelques autres éléments, pour générer, en mode « beast », jusqu’à 1 015 ch, soit plus de deux fois plus que le C8 de base ! Le moteur GM est couplé à une boîte-pont DCT à huit vitesses de Tremec qui offre à la voiture des changements de vitesse ultra-rapides et un différentiel à glissement limité. Grâce aux changements de vitesse rapides et à l’énorme quantité de puissance, Rezvani affirme que la Beast peut accélérer jusqu’à 100 km/h en seulement 2,5 secondes. Les pneus Michelin Pilot Sport Cup 2 R enroulés autour des roues de 20 pouces à l’avant et des roues de 21 pouces à l’arrière sont également utiles.
Rezvani affirme que le corps léger en fibre de carbone recouvrant le C8 « est fabriqué avec une fibre de carbone spéciale utilisant des résines à haute température qui sont utilisées dans la dernière génération d’avions de combat américains comme le F-35 ». Néanmoins, la bête d’une Corvette ne pèse que 1 352 kg, ce qui lui permet de parcourir le 0-400 mètres en seulement 9,6 secondes. L’intérieur de la Beast est repris de la Corvette C8, mais personnalisé avec un revêtement sur mesure, une console centrale inférieure révisée qui supprime la chaîne de boutons et une sorte de volant typé F1.
Si on vous embête sur la route, la Beast a la solution…
C’est néanmoins au niveau des packs optionnels que la Revzani se démarque vraiment des autres. Un ensemble pare-balles de 55 000 $ ajoute des vitres et des panneaux de carrosserie pare-balles au véhicule , mais si vous voulez vraiment vous sentir comme un espion , vous pouvez opter pour l’ensemble « 007 » de 45 000 $.
Oui, 007, comme le célèbre agent secret. On dirait en effet que l’agent Q est passé par là et qu’il a pu, comme dans Goldfinger, insérer plein de gadgets dans la supercar. Vous aurez donc des lumières stroboscopiques, des sirènes et des klaxons, un système d’interphone, une trousse de premiers secours et d’hypothermie, des pneus anti-crevaison, un système de masques à gaz ou encore un système de vision nocturne thermique. Mais ce n’est pas tout ! Il ajoute un distributeur de gaz poivré, un écran de fumée, des poignées de porte électrifiées, des « lumières aveuglantes », une protection contre les impulsions EMP ou une détection d’engins explosifs. Rigolez, mais tout est fonctionnel ! Il ne manque plus que les mitrailleuses dissimulées dans les phares ou le siège éjectable ! On se demande néanmoins comment cela peut être homologué…
« Nous sommes tous des enfants dans l’âme et nous avons grandi en regardant Knight Rider et James Bond, nous avons donc dû offrir ces mêmes fonctionnalités dans une vraie voiture », a déclaré Rezvani. Peut-elle venir nous chercher en l’appelant avec une smartwatch alors ?
L’arrière me fait penser à une NSX dernière génération (du moins dans les formes). Quant à l’avant j’y vois clairement une Aston Martin Vulcan. L’option 007 est assez rigolote je dois dire. Une voiture indispensable pour braquer une banque…
Simpa !!
C’est assez amusant – et étonnant. Elle est toute frêle cette petite Revzani avec ses 1 000 cv (pensez à une Bugatti).
C’est marketé à l’américaine mais s’ils en vendent 3 ça sera déjà bien.
Sacré gueule, et, miracle, un artisan américain arrive à faire un arrière magnifique !
Seule déception, encore un machin de 1000 ch complètement inutile. Alors qu’avec le moteur d’origine, en plus d’être certainement plus fiable, la voiture aurait pu être plus légère et utilisable sur route ouverte et viroleuse.